Les revenus du groupe se sont élevés à 1,5 milliard d'euros, en recul de 25% en données organiques.

"Si nous avons réussi à assurer une très bonne continuité de nos activités d'ingénierie grâce au télétravail, le confinement a impacté nos sites et notre chaîne d'approvisionnement", a expliqué le PDG, Henri Poupart-Lafarge.

"Toutefois, l'activité commerciale du groupe est restée stable malgré la crise", a-t-il ajouté.

Les prises de commandes d'Alstom ont en effet atteint 1,65 milliard d'euros au premier trimestre, contre 1,62 milliard un an plus tôt, grâce notamment à un contrat important de matériels roulants et de services dans la région AMECA.

Pour l'ensemble de l'exercice 2020-2021, Alstom indique que la crise du Covid-19 aura "probablement" un impact négatif sur les prises de commandes, le résultat net, le cash-flow libre et le chiffre d'affaires.

Le groupe, engagé dans un projet de rachat des activités ferroviaires du canadien Bombardier, estime que l'objectif de taux de croissance annuel moyen du chiffre d'affaires de 5% sur la période 2019/20-2022/23 devrait être "légèrement" impacté par le ralentissement temporaire de l'activité d'appel d'offres.

Alstom ne s'attend pas à rencontrer de difficultés dans la revue par les autorités de la concurrence chinoises de son projet de rachat des activités ferroviaires de Bombardier, a déclaré jeudi le directeur financier du groupe, Laurent Martinez, qui s'exprimait lors d'une conférence téléphonique avec des analystes.

(Blandine Hénault, Gwenaëlle Barzic)