Dans le cadre d'une note sectorielle, Barclays a dégradé son opinion sur pratiquement tous les opérateurs télécoms français. Tel est notamment le cas d'Altice Europe, la maison mère de SFR : précédemment de 'pondération en ligne', la position des analystes devient vendeuse ('sous-pondérer'), avec une cible sabrée de 2,8 à 1,5 euros (- 46%), d'où un potentiel de baisse de l'ordre de 20%.

Barclays estime qu'en France, l'année 2018 a été marquée par 'un niveau irrationnel d'offres promotionnelles'. Ainsi, les prix de certaines offres fixes et mobiles sont toujours inférieurs de 20 à 40% à ce qu'ils étaient un an plus tôt, déplorent les spécialistes.

Même si 'l'environnement concurrentiel' est moins négatif depuis le 3e trimestre, la discipline des quatre opérateurs est jugée 'incertaine', tous affichant des objectifs de croissance 'ambitieux' pouvant passer par des promotions. En outre, si une concentration serait 'la meilleure solution', l'hypothèse est jugée 'peu probable à court terme' par Barclays.

Or 'nous sommes d'avis que le cours de l'action Altice intègre soit une 'recovery' marquée, soit une fusion', estime Barclays, alors que cette dernière perspective est jugée 'lointaine'. 'Nous considérons que le rapport rendement / risque n'est pas attrayant', termine Barclays.


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