Le titre perdait plus de 5,5% à 52,15 dollars dans les échanges d'après-Bourse à Wall Street.

Le bénéfice net du trimestre avril-juin a reculé à 937 millions de dollars (809 millions d'euros), soit 1,02 dollar par action, contre 1,13 milliard (1,19 dollar) un an plus tôt.

Sur une base ajustée, le bénéfice par action ressort à 1,05 dollar par action. Le consensus Thomson Reuters I/B/E/S était à 1,21 dollar, sans que l'on sache dans l'immédiat si les deux chiffres sont exactement comparables.

Le résultat comprend une charge de restructuration de 200 millions de dollars.

Le bénéfice avant impôt ajusté de l'activité dommages a chuté de 46% à 568 millions de dollars et le revenu des souscriptions a été négatif de 89 millions de dollars, à comparer à un résultat positif de 149 millions un an plus tôt.

Le ratio combiné de cette division a augmenté à 101,3 contre 97,7 au deuxième trimestre 2017, le groupe ayant versé plus d'indemnités que reçu de primes.

Le directeur général Brian Duperreault, en poste depuis plus d'un an, a réorganisé la division et entend faire davantage appel à de nouvelles technologies pour en accroître l'efficacité et ramener le ratio combiné sous 100.

Le bénéfice imposable ajusté de la division vie et pension a reculé pour sa part de 3% à 962 millions de dollars.

(Suzanne Barlyn à New York et Diptendu Lahiri à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)