Le groupe britannique ne soutient plus l'offre du fonds Apollo et ses administrateurs recommanderont aux actionnaires de voter en faveur de la proposition de Berry, a-t-il précisé.

L'offre de Berry de 793 pence en numéraire pour chaque action RPC est supérieure de 1,4% à celle d'Apollo et représente une prime de 3,5% par rapport au cours de clôture du 30 janvier du groupe britannique, dernier jour avant que Berry n'annonce envisager une offre sur RPC.

Apollo n'était pas disponible dans l'immédiat pour un commentaire.

A la Bourse de Londres, l'action RPC reculait de 1,38% à 785,2 pence à 13h10 GMT, en dessous du prix proposé par Berry qui est loin d'impressionné les analystes.

"La nouvelle offre constitue une amélioration mais pas au point de faire danser les investisseurs dans la rue", écrit Nicholas Hyett, analyste chez Hargreaves Lansdown.

Pour Adrian Kearsey, analyste chez Panmure Gordon, le marché attendait une offre supérieure à 793 pence par action.

Berry, un fabricant de conteneurs, de flacons médicaux et d'adhésifs, a commencé à s'intéresser à RPC après l'offre d'Apollo.

Une source proche du dossier avait dit à Reuters que le fonds d'investissement n'entendait pas relever son offre de 782 pence par action.

L'offre de Berry sur RPC est la dernière d'une série d'opérations de fusions-acquisitions réalisées par de grands acteurs de cette industrie.

Le spécialiste britannique de l'emballage DS Smith a accepté cette semaine de céder son activité de plastiques à une société de capital-investissement.

Berry Global avait été acheté en 2006 par Apollo et Graham Partners avant d'être introduit en Bourse en 2012.

Les produits de RPC sont particulièrement complémentaires avec les activités actuelles de Berry et permettront au nouvel ensemble de devenir un acteur plus gros sur le marché très fragmenté des emballages en plastique dans le monde, a déclaré Berry.

(Claude Chendjou pour le service français, édité par Benoit Van Overstraeten)

par Sangameswaran S