L'indice Dow Jones a perdu 11,40 points, soit 0,04%, à 26.536,82 points.

Le S&P-500, plus large, a cédé 3,60 points, soit 0,12%, à 2.913,78.

Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 25,25 points (0,32%) à 7.909,97.

Dans une interview accordée mercredi à Fox Business Network, Donald Trump a réitéré sa menace de taxer de nouvelles importations chinoises en cas d'absence d'accord commercial avec la Chine, tout en précisant que ces nouvelles taxes seraient de 10% et non 25%.

Il a toutefois ajouté qu'il était possible de trouver un accord commercial avec Xi Jinping au G20 permettant d'éviter la mise en oeuvre de ces nouveaux tarifs douaniers.

Auparavant, le secrétaire au Trésor, Steve Mnuchin avait assuré qu'un accord commercial avec la Chine était proche. "Nous avions fait environ 90% du chemin et je pense qu'il y a une voie pour arriver au bout", a-t-il dit dans le cadre d'une interview accordée à la chaîne de télévision CNBC.

VALEURS

Certains investisseurs ont préféré voir le verre à moitié plein, comme en témoignent les gains de valeurs sensibles au dossier commercial comme Boeing (+1,58%) et Caterpillar (+1,07%).

Les technologiques ont pour leur part fortement rebondi, emmenées par Micron Technology, qui s'est envolé de 13,34% en réaction à l'annonce par le spécialiste des mémoires de la reprise de certaines livraisons au groupe chinois Huawei Technologies et l'évocation de signes d'amélioration de la demande.

Très entouré également, Apple a pris 2,16% après avoir annoncé mardi le rachat de Drive.ai, une start-up spécialisée dans les voitures autonomes.

L'une des plus fortes progressions sectorielles du jour est logiquement pour l'indice Stoxx de la technologie, qui a progressé de 1,09%.

L'indice de l'énergie (+1,54%) s'est distingué lui aussi, dans le sillage de la hausse des cours du pétrole après l'annonce d'une baisse des stocks américains de brut.

LES INDICATEURS DU JOUR

Ces stocks ont en effet diminué bien plus qu'attendu la semaine dernière en raison de la forte baisse des importations et les réserves d'essence comme de produits distillés affichent également un recul inattendu, a annoncé mercredi l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

Du côté de la conjoncture américaine, les commandes de biens d'équipement civils hors aéronautique, dites "core", ont augmenté plus que prévu en mai et les livraisons ont enregistré une solide progression, signalant une certaine stabilisation des dépenses d'équipement, en recul en début d'année.

LA SÉANCE EN EUROPE

Francfort exceptée, les Bourses européennes ont terminé en baisse au lendemain de déclarations jugées décevantes de responsables de la Réserve fédérale américaine et après les propos contradictoires de dirigeants américains sur le commerce.

À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 0,25% à 5.500,72 points. Le Footsie britannique a cédé 0,08% mais le Dax allemand a gagné 0,14% grâce à la progression de Thyssenkrupp, qui a pris près de 7% en raison de l'intérêt exprimé par le finlandais Kobe pour sa filiale d'ascenseurs.

L'indice EuroStoxx 50 a reculé de 0,04%, le FTSEurofirst 300 de 0,27% et le Stoxx 600 de 0,31%.

TAUX

Les propos des responsables de la Fed sur une éventuelle baisse des taux en juillet et la confiance affichée par Steven Mnuchin sur le commerce ont permis au rendement des Treasuries à dix ans de revenir au-dessus de 2% après être tombé mardi jusqu'à 1,982%.

Le rendement du Bund allemand de même échéance a terminé à -0,31% après être tombé mardi à un plus bas historique de -0,336%.

CHANGES

Sur le marché des changes, le dollar progresse encore un peu face à un panier de référence (+0,09%), toujours porté par les déclarations de dirigeants de la Fed mettant en garde contre les effets d'une baisse trop prononcée des taux d'intérêt.

L'euro est quasiment inchangé à 1,1367.

PÉTROLE

Les deux contrats de référence sur le brut ont amplifié leur progression pour atteindre un plus haut d'un mois après la publication des statistiques hebdomadaires de l'EIA.

Le contrat août sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné 1,55 dollar, soit 2,68%, à 59,38 dollars le baril.

Le Brent de même échéance a pris 1,44 dollar (2,21%) à 66,49 dollars.

(Patrick Vignal pour le service Marchés)