Le Californien aurait accepté "de coopérer avec les services de sécurité et de renseignements", tout en faisant la promotion de sa supériorité dans le domaine de la protection des données personnelles, en particulier vis-à-vis des autorités américaines.

Donald Trump, pourtant plus clément avec Apple qu'avec les autres GAFA, a écorché l'entreprise, à qui il reproche de s'opposer au déverrouillage des appareils utilisés par "des tueurs, des trafiquants de drogue et d'autres criminels violents". Son ministre de la justice William Barr y est aussi allé de sa critique en demandant à Apple de déverrouiller les iPhones du militaire saoudien qui a tué trois Américains sur une base de Pensacola, en Floride. Dans cette affaire, l'entreprise s'est exécutée.

"En coulisse et de façon plus générale, l'entreprise s'est même montrée encore plus coopérative avec le FBI", écrit Reuters sur la foi de ses sources. Ni la société, ni l'agence n'ont évidemment souhaité commenter. Apple avait prévu de permettre un cryptage intégral des données sur iCloud, mais le FBI serait parvenu à lui faire changer d'avis. Initialement, le groupe de Tim Cook n'aurait pas dû conserver les clés de décryptage.