La Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement de l'UE sur les concentrations, l'acquisition d'Ilva par ArcelorMittal. La décision est subordonnée à la cession d'un vaste ensemble d'actifs, destinée à préserver une concurrence effective sur les marchés européens de l'acier, au bénéfice des consommateurs et des entreprises.

La décision adoptée aujourd'hui fait suite à une enquête approfondie sur l'opération, qui réunit ArcelorMittal, le premier producteur européen et mondial de produits plats en acier au carbone, et les principaux actifs d'Ilva, notamment son aciérie de Tarente, en Italie, la plus grande usine intégrée sur site unique en Europe de produits plats en acier au carbone. Les deux sociétés sont, en Europe, des producteurs importants de produits plats en acier au carbone laminés à chaud, laminés à froid et galvanisés.

ArcelorMittal dispose d'un vaste réseau de production dans l'Espace économique européen (EEE) et Ilva possède d'importants actifs de production en Italie.

"La décision adoptée aujourd'hui veille à ce que l'acquisition d'Ilva par ArcelorMittal, qui donne naissance à ce qui est, de loin, le plus important sidérurgiste européen, ne provoque pas une hausse des prix de l'acier au détriment des industries européennes, des millions de personnes qu'elles emploient et des consommateurs. ArcelorMittal a proposé de vendre plusieurs aciéries à travers l'Europe à un ou plusieurs acquéreurs, qui les exploiteront pour concurrencer ArcelorMittal sur le long terme. La concurrence effective sur les marchés européens de l'acier sera ainsi préservée", a commenté Margrethe Vestager, commissaire chargée de la politique de concurrence.