S&P a abaissé de B+ à B- la note qu'elle attribue à Areva, qu'elle a de plus placée sous CreditWatch avec implication négative, en raison du fort risque de liquidité qui pèse sur le groupe nucléaire. Ce dernier pourrait devoir payer des dommages et intérêts à son partenaire finlandais TVO, qui a récemment mis en cause devant la justice la capacité d'Areva à tenir ses engagements dans le dossier de l'EPR OL3. Si ce scénario devait se concrétiser, l'Etat français ne pourrait sans doute pas, à nouveau, venir au secours d'Areva.