Le chimiste français Arkema fait partie des éventuelles cibles de rachat identifiées par les analystes de Crédit Suisse dans l'hypothèse d'une accélération des opérations de fusions-acquisitions (M&A) cette année.

Le bureau d'études dit s'attendre à une multiplication des opérations de rapprochement en 2014, rappelant que les rachats d'entreprises se révèlent relutifs à hauteur de 49% en moyenne sur les bénéfices des acquéreurs.

Crédit Suisse - qui fait du sujet l'un de ses thèmes clé pour 2014 - souligne que les entreprises disposent actuellement d'un 'trésor de guerre' estimé à 2.300 milliards de dollars et que les fonds de capital-investissement ('private equity') ont de leur côté 1.100 milliards de dollars à dépenser.

Les analystes estiment que les secteurs les plus enclins à des processus de consolidation sont aujourd'hui la pharmacie, l'hôtellerie, les semi-conducteurs, le tabac et les télécoms, tout en rappelant que les opérations les plus réussies ont été bouclées dans le secteur des matières premières.

Concernant les éventuelles cibles, Crédit Suisse dit avoir identifié Arkema, mais aussi le spécialiste britannique des polymères Fenner, le fabricant suisse d'appareils auditifs Sonova, le groupe américain de valves Flowserve, l'assureur santé américain Health Net, le spécialiste américain du paiement Global Payments et la SSII californienne Informatica comme autant de proies potentielles.

Toutes ces sociétés sont sous-valorisées d'au moins 10% d'après la méthodologie de Crédit Suisse, en plus d'afficher une dynamique favorable en termes de résultats.

De manière plus globale, les stratèges rappellent que les marchés d'actions ont tendance à afficher des gains de 9% suite à une accélération des opérations de M&A.

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