Arkema a réalisé en 2019 un résultat net courant de 625 millions d'euros, en repli de 13,8%, pénalisé par un contexte macro-économique incertain, moins porteur que l'an dernier, et un environnement géopolitique tendu marqué notamment par des conflits commerciaux. Comparable au record historique atteint en 2018, l'Ebitda de l'année s'élève à 1,457 milliard. A 16,7 %, la marge d'Ebitda est stable. Le chiffre d'affaires a reculé, lui, de 0,9% à 8,738 milliards.

Les volumes sont en baisse de 2,4 % sur l'année, avec notamment une demande en fort retrait dans les Matériaux Haute Performance dans les secteurs du transport, du pétrole et gaz et de l'électronique grand public qui masque la croissance soutenue de segments de niche comme les batteries ou l'impression 3D.

En 2019, le groupe a poursuivi le rééquilibrage géographique de son activité. L'Europe a ainsi représenté 36 % des ventes, l'Amérique du Nord 32 %, tout comme l'Asie et le reste du monde.

En 2020, dans un environnement économique qui devrait rester volatil, Arkema vise un niveau d'Ebitda comparable à celui de l'an dernier hors impact du Covid-19.

Sur l'ensemble de l'année, les résultats seront soutenus par une croissance attendue de l'Ebitda de Bostik d'environ 10 %, tandis que les Matériaux Avancés devraient être stables et les Gaz Fluorés en retrait.

La répartition entre les deux semestres devrait être plus équilibrée que l'an passé. L'évolution du Covid-19 reste incertaine à ce stade. A fin février, son impact sur l'Ebitda est estimé à environ 20 millions d'euros.

Comme cela a été communiqué, Arkema a prévu un Capital Markets Day le 2 avril 2020 au cours duquel seront présentés aux investisseurs et analystes sa stratégie long terme et ses principaux projets.

A ce stade, aucune décision particulière n'a été prise par le groupe, qui répond ainsi aux rumeurs d'une cession d'actifs sous la pression du fonds Elliott.