À Paris, le CAC 40 gagne 0,62% à 5.338,27 points vers 11h05 GMT. À Francfort, le Dax progresse de 0,5% et à Londres, le FTSE de 0,63%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 prend 0,39%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro 0,53% et le Stoxx 600 0,41%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,5% à 0,7%.

La tendance est soutenue par l'annonce de la reprise des discussions sur le commerce entre les Etats-Unis et la Chine. Une délégation chinoise menée par le vice-ministre du Commerce, Wang Shouwen, se rendra à la fin du mois aux Etats-Unis dans ce but, a annoncé jeudi le ministère chinois du Commerce.

Si ce signe de détente n'a pas suffi pas aux marchés asiatiques pour clôturer la séance en hausse, l'euro, lui, repart de l'avant et gagne 0,25%, s'éloignant du plus bas de plus de treize mois touché la veille.

Le dollar abandonne 0,1% face à un panier de devises internationales avant les chiffres hebdomadaires des inscriptions au chômage, ceux des mises en chantier en juillet et l'indice "Philly Fed" du mois d'août, tous attendus à 12h30 GMT.

L'heure est également à la détente sur le marché obligataire, où le rendement à dix ans américain, tombé mercredi à 2,8370%, un plus bas de quatre semaines, remonte autour de 2,877%. En Europe, le dix ans allemand s'affiche à 0,317% après avoir touché un creux à 0,29% la veille.

Concernant le contentieux entre les Etats-Unis et la Turquie, source d'inquiétudes pour les marchés depuis plusieurs jours, la prudence reste de mise en l'absence de nouvelles déclarations de part et d'autre. Les investisseurs attendent La téléconférence que doit tenir à partir de 13h00 GMT le ministre des Finances, Berat Albayrak.

En attendant, la livre turque poursuit sa lente remontée face au dollar et évolue autour de 5,77 pour un dollar.

NOUVEAU COUP DUR POUR BAYER

Côté actions, quasiment tous les indices sectoriels Stoxx européens rebondissent, notamment ceux des valeurs technologiques (+1,15%) et des matières premières (+0,90%), toujours sensibles à l'évolution des tensions commerciales.

Le compartiment des ressources de base et celui du pétrole et du gaz (+0,37%) avaient entraîné les marchés dans leur chute mercredi en raison des risques entourant la croissance économique mondiale et de la vigueur du dollar.

Le Brent évolue dans le vert (+0,17%) avec les perspectives d'apaisement entre Chinois et Américains mais son rebond est freiné par l'annonce mercredi d'une forte augmentation des stocks américains de pétrole brut.

Le secteur de la pharmacie reste à la traîne, pénalisé par la baisse de Bayer (-6,09%) qui fait face, selon un hebdomadaire allemand, à de nouvelles accusations aux Etats-Unis contre un désherbant de la marque Monsanto, que le groupe allemand vient de racheter.

Bayer avait déjà perdu 10,3% lundi après la décision d'un jury américain condamnant Monsanto à payer 289 millions de dollars (253 millions d'euros) d'indemnités à un jardinier victime d'un cancer après avoir utilisé du Roundup, l'herbicide vedette de la marque.

La Bourse de Milan recule de 1,05%, après une journée de trêve pour le 15 août, pénalisée par le plongeon d'Atlantia (-16,97%), le gestionnaire du viaduc qui s'est effondré à Gênes mardi.

A Paris, JCDecaux enregistre l'une des plus fortes hausses du Stoxx 600, un gain de 8,29%, après le relèvement de la recommandation de Berenberg; la banque allemande est passée à l'achat en soulignant l'intérêt de Google pour la communication numérique extérieure.

(Édité par Marc Angrand)

par Laetitia Volga