Alitalia, qui perd deux millions d'euros par jour, s'est vu attribuer un nouvel administrateur au début du mois après qu'un consortium de candidats à la reprise - comprenant le groupe d'infrastructures Atlantia, l'opérateur public ferroviaire italien Ferrovie dello Stato (FS) et la compagnie américaine Delta Air Lines - a jeté l'éponge en novembre.

Le groupe est sous administration spéciale depuis mai 2017 après l'échec de deux précédents plans de sauvetage en 2009 et 2014.

Cité par le journal italien Il Messaggero, Stefano Patuanelli, déclare qu'il a autorisé un nouveau prêt de 400 millions d'euros à Alitalia, pour permettre à la compagnie de poursuivre ses activités.

"C'est vraiment la dernière intervention de l'Etat pour Alitalia, a-t-il dit ajoutant ne pas penser que ce prêt puisse être perçu par la Commission européenne comme une aide de l'Etat non autorisée.

(Giselda Vagnoni, Benoît Van Overstraeten pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Delta Air Lines Inc., Atlantia SpA, Lufthansa Group AG