par Jesús Aguado, Pamela Barbaglia et Andrés González

Santander dispose d'une vingtaine de jours pour répondre à cette demande avant une plainte au civil qu'Andrea Orcel envisage de déposer à Madrid, ont déclaré mercredi à Reuters des sources proches du dossier.

"Andrea Orcel réclame 100 millions d'euros dans le cadre d'un procès civil pour rupture de contrat", a dit l'une des sources.

Ni Santander ni Decarlos Remone, un cabinet d'avocats basé à Madrid représentant Andrea Orcel, n'ont souhaité s'exprimer sur le sujet.

Dans une volte-face inhabituelle pour la nomination d'un banquier de ce rang, le conseil d'administration de Santander avait dit en janvier que l'Italien ne deviendrait finalement pas le directeur général de la première banque d'Espagne.

Santander avait alors déclaré que la rémunération d'Andrea Orcel "représenterait une somme significativement supérieure aux prévisions initiales du conseil au moment de sa nomination".

Andrea Orcel, transfuge d'UBS, avait été choisi en septembre 2018 au poste de directeur général de Santander en remplacement de Jose Antonio Alvarez, à compter du 1er janvier 2019.

Selon une source proche d'Andrea Orcel, un règlement à l'amiable de l'affaire est encore possible.

Le journal en ligne El Confidencial, le premier à avoir rapporté l'information, note que la somme réclamée par Andrea Orcel correspond à la rémunération à laquelle le banquier a renoncé chez UBS et les revenus qu'il aurait obtenus de Santander.

En guise de compromis, Santander a proposé en mars à Andrea Orcel un rôle de conseiller, ont déclaré deux sources.

(Claude Chendjou pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

par Jesús Aguado, Pamela Barbaglia et Andrés González

Valeurs citées dans l'article : Banco Santander, UBS Group