Dans les grandes lignes, toutes activités confondues, le chiffre d'affaires annuel du groupe diversifié a accusé un léger recul de 1.1% à ¥723 milliards (approximativement €6.1 milliards), tandis que le résultat opérationnel et le résultat net se sont contractés de respectivement 6.3% et 9% à ¥78.7 milliards et ¥57.7 milliards.

Sans grande surprise, ce sont les segments "jouets" et "jeux vidéo" qui résistent le mieux, Bandai Namco tirant profit de ses licences phares qui se vendent toujours bien telles que Dragon Ball, One Piece, Tekken, ou encore Dark Souls. A contrario, les divisions "bornes d'arcade" et "production événementielle" font les frais de la fermeture des salles d'arcade au Japon et du report d'événements divers.

Dans ce contexte, la Direction s’est refusé à formuler des prévisions pour l'exercice 2021, le groupe ne disposant pas suffisamment de recul pour chiffrer correction l'impact de la crise sanitaire sur ses activités. En dépit de ce manque de visibilité, les actionnaires pourront se raccrocher à l'engagement du groupe à reverser 50% de ses bénéfices sous forme de dividendes. Sur cette base, le dividende détaché pour l'exercice 2020 devrait être de l'ordre de ¥132 par action.

Bandai Namco est une position du portefeuille Investisseur Asie de Zonebourse.