COMMUNIQUÉ DE PRESSE
28-4-2017
Liens: Publication NBB.Stat Information générale
La croissance économique se chiffre à 0,5 % au premier trimestre de 2017 Sur l'ensemble de l'année 2016, le PIB a progressé de 1,2 %L'Institut des comptes nationaux (ICN) diffuse dans cette publication le résultat de l'estimation « flash » de la croissance économique au premier trimestre de 2017. Simultanément, il publie une version actualisée des comptes trimestriels de 2016, qui intègre notamment les données récemment publiées relatives aux comptes des administrations publiques et à la balance des paiements.
Afin de se conformer aux meilleures pratiques européennes, il a été décidé de revoir les comptes des administrations publiques des trois dernières années pour lesquelles des chiffres annuels ont déjà été publiés. Ces modifications sont intégrées dans la présente publication des comptes trimestriels.
Estimation « flash » de la croissance économique au premier trimestre de 2017
Selon l'estimation « flash » du produit intérieur brut (PIB) en volume et corrigé des variations saisonnières et des effets de calendrier, l'activité économique au premier trimestre de 2017 a affiché une croissance de 0,5 % par rapport au trimestre précédent. Comparé au premier trimestre de 2016, le PIB a progressé de 1,5 %.
Comptes du quatrième trimestre de 2016
Au quatrième trimestre de 2016, le PIB en volume, corrigé des variations saisonnières et des effets de calendrier, a gonflé de 0,4 % par rapport au trimestre précédent. Sur une base annuelle, cela représente une croissance de 1,1 %, contre 1,2 % au troisième trimestre.
Par rapport au trimestre précédent, la valeur ajoutée s'est accrue dans les services (+0,5 %), stabilisée dans l'industrie (0,0 %) et légèrement repliée dans la construction (-0,1 %).
Toutes les composantes de la demande intérieure ont progressé. Les ménages ont augmenté leurs dépenses de consommation (+0,2 %) et leurs investissements en logements (+0,5 %). Les dépenses des administrations publiques ont également gonflé, au niveau tant de la consommation (+0,4 %) que des investissements (+1,6 %). En outre, les entreprises ont nettement accru leur formation brute de capital fixe (+5,6 %), en raison entre autres de l'achat, par une entreprise pharmaceutique, de services de R&D à l'étranger.
La croissance exceptionnelle des investissements des entreprises a été compensée par la hausse des importations de biens et de services (+2,6 %). Les exportations de biens et de services ont elles aussi augmenté, bien que dans une moindre mesure (+1,4 %), de sorte que la contribution des exportations nettes à la croissance économique a été négative (-1,0 point de pourcentage).
L'emploi intérieur a augmenté de 0,1 % par rapport au trimestre précédent, principalement en raison de l'évolution positive de l'emploi salarié dans le secteur de la santé et de l'action sociale ainsi que dans l'emploi indépendant. Le volume de travail des salariés a affiché une progression de 0,8 % par rapport au trimestre précédent.
PIB ET ÉVOLuTION CONJONCTuRELLE
6
5
4
3
2
1
0
-1
-2
-3
-4
-5
15
10
5
0
-5
-10
-15
-20
-25
-30
-35
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
Comptes trimestriels, pourcentage de variation du PIB en volume à un an d'écart,
données corrigées des effets de calendrier (échelle de gauche)
Estimation flash >>, idem (échelle de gauche)
Courbe synthétique de conjoncture de la BNB, données lissées (échelle de droite)
Courbe synthétique de conjoncture de la BNB, données brutes corrigées des variations saisonnières (échelle de droite)
Source : ICN.
AGRÉGATS TRIMESTRIELSPIB, ÉVOLUTIONS TRIMESTRIELLES EN VOLUME
(données corrigées des effets saisonniers et de calendrier)
Pourcentages de variation par rapport au
trimestre correspondant de l'année précédente
trimestre précédent
2014 I 1,6 0,5
II 1,7 0,4
III 1,7 0,3
IV 1,5 0,3
2015 I 1,4 0,4
II 1,6 0,6
III 1,3 0,1
IV 1,6 0,5
2016 I 1,3 0,1
II 1,2 0,5
III 1,2 0,1
IV 1,1 0,4
2017 I 1,5 0,5PRINCIPALES COMPOSANTES
(pourcentages de variation en volume par rapport à la période précédente, données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier)
2015
2016
I
II
III
IV
I
II
III
IV
1. Valeur ajoutée
Industrie
1,4
1,0
0,8
1,2
0,5
-0,3
0,0
0,0
Construction
0,9
1,8
0,6
1,0
1,5
0,7
-0,1
-0,1
Services
0,1
0,4
-0,1
0,3
-0,1
0,6
0,1
0,5
2. Dépenses
Dépenses de consommation privée (1)
0,6
0,6
-0,3
0,1
0,4
0,6
0,4
0,2
Dépenses de consommation finale des administrations publiques
-0,2
-0,1
-0,3
0,0
0,2
-0,3
0,0
0,4
Formation brute de capital fixe totale
9,6
-10,2
2,1
1,8
1,1
1,2
-1,5
4,0
Entreprises
14,3
-13,9
2,7
1,8
1,3
1,1
-2,2
5,6
Logements
-0,1
-2,1
-0,1
3,4
0,6
2,2
0,3
0,5
Administrations publiques
1,1
-1,0
2,8
-1,3
0,9
-0,6
-0,7
1,6
Demande intérieure (hors stocks)
2,5
-2,2
0,3
0,5
0,5
0,5
-0,1
1,1
Variations des stocks (2)
-0,5
0,8
0,0
-0,1
-0,4
0,2
0,2
0,3
Exportations de biens et de services
1,0
1,1
0,3
2,0
0,5
3,1
1,7
1,4
Importations de biens et de services
2,9
-1,3
0,5
1,7
0,5
3,4
1,8
2,6
Exportations nettes de biens et de services (2)
-1,6
2,0
-0,2
0,2
-0,1
-0,2
0,0
-1,0
3. Marché du travail
Nombre total de travailleurs
0,2
0,3
0,3
0,2
0,3
0,5
0,5
0,1
Volume de travail des salariés
0,7
-0,1
0,0
0,6
0,5
0,2
0,2
0,8
Y compris les institutions sans but lucratif au service des ménages.
Contribution à la variation du PIB.
Comptes de l'ensemble de l'année 2016
Sur l'ensemble de l'année 2016, le PIB en volume, corrigé des effets de calendrier, s'est accru de 1,2 %, après avoir grimpé de 1,5 % en 2015.
La valeur ajoutée dans les services a enregistré une croissance de 0,8 %, tout comme en 2015. Dans l'industrie, le rythme de croissance s'est ralenti, retombant de 4,0 % en 2015 à 1,8 % en 2016, tandis qu'il a augmenté dans la construction, de 3,2 % en 2015 à 3,5 % en 2016.
La demande intérieure hors stocks a augmenté de 1,0 % en 2016, portée d'une part par les dépenses de consommation (+1,2 %) et les investissements (+4,5 %) des ménages et d'autre part par les investissements des entreprises, qui se sont accrus de 1,2 %. Les investissements des administrations publiques ont également augmenté (+0,7 %), tandis que la consommation des administrations publiques a légèrement diminué, de 0,1 %. La croissance de la formation brute de capital fixe totale s'est établie à 1,9 %.
La demande extérieure a également progressé en 2016. Les exportations de biens et de services ont crû de 6,0 %, tandis que les importations de biens et de services ont elles aussi augmenté de 6,0 % en 2016.
La contribution des variations de stocks à la croissance du PIB s'est chiffrée à 0,1 point de pourcentage en 2016, contre 0,3 point de pourcentage en 2015.
Sur l'ensemble de l'année 2016, l'emploi intérieur s'est raffermi de 1,3 % (+59 200 personnes), après avoir crû de 0,9 % (+42 100 personnes) en 2015. Le nombre d'heures ouvrées par les salariés a augmenté de 1,4 % en 2016, contre 0,6 % en 2015.
La Sté Banque nationale de Belgique a publié ce contenu, le 28 avril 2017, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le28 avril 2017 13:06:04 UTC.
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