Barnes & Noble bondit de 11,50% à 6,64 dollars à l’approche de la mi-séance, après avoir annoncé son rachat par Elliott Management pour 683 millions de dollars, dette comprise. Le titre de la chaîne de librairies avait déjà bondi de près de 30% hier à la suite d’une information du Wall Street journal sur une telle transaction. Le fonds d’investissement américain propose 6,50 dollars en numéraire, soit une prime de 43% par rapport au cours de clôture du 5 juin, avant l’apparition des premières rumeurs sur ce rachat.

L'acquisition par Elliott de Barnes & Noble, la plus importante chaîne de librairies aux États-Unis, fait suite à celle de Waterstones, le plus important libraire du Royaume-Uni, en juin 2018.

Après la clôture de l'opération, Elliott détiendra Barnes & Noble et Waterstones, et bien que chaque libraire soit indépendant, elles partageront un PDG commun. Ainsi, c'est James Daunt, Directeur général de Waterstones, qui assumera également le rôle pour Barnes & Noble, après la finalisation de la transaction attendue au troisième trimestre.

Barnes & Noble dessert 627 communautés différentes dans les 50 états américains, où il demeure le premier libraire aux États-Unis. Elliott cherche à s'appuyer sur cette base solide pour relever les défis importants auxquels fait face le secteur,  en appliquant un modèle qui a réussi à redresser Waterstones au cours de la dernière décennie.

Waterstones a réussi à renouer avec la croissance de ses ventes et une rentabilité durable, basée sur une stratégie d'investissement dans son parc de magasins et sur la responsabilisation des équipes locales de libraires.

"Sous le leadership de James Daunt et la direction d'Elliott, cet engagement envers l'excellence de la vente de livres renforcera la capacité des deux entreprises à naviguer avec succès dans un paysage du commerce de détail en évolution rapide", indique le groupe dans un communiqué.