Beiersdorf a annoncé mardi une croissance organique de 6,5 % au titre du premier trimestre, supérieure à celle de ses concurrents dans les produits de grande consommation, notamment grâce aux ventes de ses crèmes de luxe La Prairie.

La Clinique La Prairie a été fondée en Suisse sur les rives du Lac Léman, avec pour objectif d’ouvrir la voie du rajeunissement. Le Dr Paul Niehans diplômé de l’Université de Zurich était convaincu que la science permettrait de contribuer à la jeunesse éternelle. En 1931, après des années de recherche, il fait une découverte capitale : le traitement cellulaire, connu pour ses résultats extraordinaires, était né.

Son approche était aussi audacieuse qu’efficace. La nouvelle a commencé à se répandre discrètement auprès des élites de la société, poussant les artistes, les membres de la royauté et dirigeants mondiaux à se rendre dans cette clinique si particulière. La Clinique La Prairie devint rapidement le sanctuaire du rajeunissement, un lieu où le temps s’était arrêté.

Ainsi depuis sa création en 1982, les crèmes La Prairie au même titre que des marques comme Dior, Chanel, Saint Laurent ou encore Sisley, est précurseur des dernières technologies et innovations cosmétiques. Ces institutions de l'univers de la beauté, véritables maisons de luxe, créent des produits, crèmes, sérums, masques toujours plus pointus, parfois associés à des rituels de soin complets pour améliorer l'épiderme et contribuer à retarder l'inexorable vieillissement cutané.

Une quête qui demande parfois des années de recherches, plusieurs dépôts de brevets et des matières premières aussi rares que précieuses, parfois logées au bout du monde, pour mettre le point final à une formulation d'exception.

On dépasse alors l'univers du soin pour quasiment entrer dans celui de l'art où chaque produit s'apparente davantage à un chef-d’œuvre dont les prix, certes vertigineux, n'ont sans doute d'autre égal que la part de rêve qu'ils promettent.

La société Beiersdorf propriétaire de la marque a donc profité d’une croissance à deux chiffres des ventes de La Prairie au premier trimestre, et projette une croissance de l’ordre de 4% sur l’ensemble de 2018 pour l’ensemble du groupe.


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