"En septembre 2016 nous avions publié un blog où l'on posait la question de savoir si 2017 serait l'année de la révolution des véhicules électriques", a-t-il dit à Reuters. "Oui, 2017 est bien ce tournant dont nous parlions. Et le cuivre est le métal du futur."

Les voitures électriques sont aujourd'hui au nombre d'environ un million, sur un parc mondial de 1,1 milliard de véhicules, mais BHP voit ce chiffre atteindre les 140 millions à l'horizon de 2035.

Le changement devrait d'abord impacter le cuivre, dont l'offre peinera à répondre à la demande, a expliqué Arnoud Balhuizen.

Aucune découverte majeure de gisement n'a été réalisée sur les 20 dernières années et le marché sous-estime manifestement l'augmentation de la demande, sachant qu'il faut quatre fois plus de cuivre dans une voiture électrique que dans un moteur à combustion, a-t-il dit.

BHP, le premier groupe minier mondial, est bien placé pour profiter de ce mouvement avec ses mines d'Escondida et de Spence au Chili, ainsi que le site d'Olympic Dam en Australie, a-t-il ajouté.

L'impact sur la demande de pétrole ne devrait en revanche pas se faire sentir avant 10 ou 15 ans, selon le responsable de BHP.

(Clara Ferreira Marques et Gavin Maguire, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : BHP Billiton Plc, BHP Billiton Limited