La première banque française a pris l'engagement d'adapter ses activités de financement pour contribuer à l'objectif affiché par Internationale de l'Energie (AIE) visant à contenir le réchauffement climatique en dessous de deux degrés d'ici la fin du siècle.

"Pour atteindre cet objectif, le monde doit réduire sa dépendance aux énergies fossiles, à commencer par celles qui, comme le gaz et le pétrole de schiste et le pétrole issu des sables bitumineux, sont des sources d'énergie dont l'extraction et la production sont très émetteurs de gaz à effet de serre et ont un impact négatif sur l'environnement", explique BNP Paribas dans un communiqué.

La banque, qui s'est fixé un objectif de 15 milliards d'euros de financement des énergies renouvelables à horizon 2020, prévoit de cesser ses relations avec les acteurs centrés sur le gaz et le pétrole de schiste et le pétrole issu des sables bitumineux.

L'établissement cessera également de financer les terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) ou pipelines transportant majoritairement ces sources d'énergie.

BNP Paribas annonce par ailleurs s'engager à ne pas financer de projet d'exploration ou de production de gaz et de pétrole en Arctique.

Dans le cadre des mesures prises par la banque en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, la banque a déjà annoncé son retrait du financement des mines et des centrales à charbon et l'arrêt de son soutien aux acteurs du secteur n'ayant pas engagé une stratégie de diversification de leurs sources de production.

Elle prévoit par ailleurs d'investir 100 millions d'euros dans les start-up spécialisées dans la transition énergétique.

(Gwénaëlle Barzic, édité par Benjamin Mallet)

Valeurs citées dans l'article : BNP Paribas, Total, Engie