Donald Trump a menacé de retirer les Etats-Unis de l'accord de 2015 qui encadre les activités nucléaires de la République islamique et dont le président américain conteste le bien-fondé.

Grâce à cet accord, Boeing a pu vendre 80 appareils à IranAir, dont 15 avions de la famille des 777.

Les livraisons de ce gros porteur devaient à l'origine commencer cette année, mais Boeing a pu jongler avec les calendriers de livraisons à d'autres compagnies aériennes, a expliqué Dennis Muilenburg lors d'une conférence téléphonique.

A la question de savoir si un échec des négociations pousserait Boeing à réduire la production de sa version actuelle du 777, qui est en fin de cycle, Muileburg a répondu que les projets actuels "ne dépendaient" pas de l'accord avec l'Iran.

Ces propos contrastent avec ceux tenus aux salariés par un responsable du groupe en décembre 2016. Il avait déclaré, selon CNN, que les ventes à l'Iran avaient été intégrées dans les plans de production du 777, suggérant que la production pourrait être revue à la baisse sans ces livraisons.

Depuis, les commandes de 777 ont plus que doublé, atteignant 60 appareils en 2017.

(Tim Hepher; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Airbus SE, Boeing Company (The)