Le constructeur américain espère vendre cet avion multifonctions, long de 11,6 mètres et qui dispose d'une portée de 3.704 kilomètres, à des clients à travers le monde en modifiant l'appareil à leur guise.

Il s'agit du plus important investissement réalisé par Boeing en dehors des Etats-Unis pour le développement d'un prototype sans pilote, bien que l'avionneur a refusé d'en dévoilé le coût.

L'Australie, où aucun avion de combat n'avait été développé depuis la Deuxième Guerre mondiale, investit dans le projet 40 millions de dollars australiens (25 millions d'euros environ) du fait des "possibilités d'export énormes" de cet appareil, a déclaré le ministre de la Défense, Cristopher Pyne, lors du salon aéronautique international australien.

Comme Boeing, plusieurs compagnies telles Lockheed Martin et Kratos travaillent actuellement au développement de technologies autonomes.

Le directeur de la recherche de Boeing, Shane Arnott, a déclaré que quatre à six unités du nouvel avion appelé "Airpower Teaming System" pouvaient voler aux côtés d'un F/A-18E/F Super Hornet.

En plus de pouvoir remplir le rôle d'un avion de chasse, le nouveau système développé par Boeing peut effectuer des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance aux côtés d'appareils comme le P-8 Poseidon et le E-7 Wedgetail, a dit Kristin Robertson, vice-présidente et directrice générale de Boeing Autonomous Systems.

"Il très flexible, modulable, à missions multiples", a-t-elle dit, soulignant le coût très faible de ce nouvel appareil sans toutefois en dévoiler le prix de vente, qui dépendra de la configuration choisie par le client.

Un premier vol de l'appareil est attendu pour 2020.

(Jamie Freed; Jean Terzian pour le service français)