La compagnie iranienne a posté sur Twitter une photo de ces cinq nouveaux ATR 72-600 sur leur site d'assemblage à Toulouse. Iran Air précise que les appareils arriveront bientôt à Téhéran.

L'agence officielle de presse IRNA rapporte pour sa part que le directeur général d'Iran Air, Farzaneh Sharafbafi, a fait le déplacement à Toulouse.

ATR est détenu à parité par Airbus et l'italien Leonardo. Ses appareils, qui contiennent des composants américains, sont assujettis aux sanctions américaines.

A la suite de l'accord de juillet 2015 sur le nucléaire iranien, qui a mis terme aux sanctions frappant la république islamique, Iran Air a commandé au total 200 avions de ligne, dont 20 ATR.

A ce jour, ATR a livré huit appareils à l'Iran.

La décision, annoncée début mai par Donald Trump, de retirer les Etats-Unis de l'accord de Vienne a précédé le rétablissement à venir des sanctions américaines.

Les avionneurs disposaient d'une période 90 jours pour boucler les contrats en cours, délai qui expire lundi. Au-delà, le retour du régime de sanctions américaines bloquera les livraisons.

Le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré cette semaine avoir "bon espoir" qu'ATR obtienne la permission des Etats-Unis de livrer huit avions régionaux à l'Iran avant le 6 août.

(Tim Hepher avec la rédaction de Dubai; Henri-Pierre André pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Airbus SE, Boeing Company (The), Leonardo