PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le groupe diversifié Bolloré a "formellement" démenti mardi que des irrégularités aient été commises au sein de ses activités en Afrique.

Bolloré "dément formellement que sa filiale de l'époque SDV Afrique ait commis des irrégularités", a déclaré le groupe dans un communiqué.

"L'audition de ses dirigeants permettra d'éclairer utilement la justice sur ces questions qui ont fait l'objet d'une expertise indépendante qui a conclu à la parfaite régularité des opérations", a précisé le groupe.

"Une filiale du groupe Bolloré est l'objet d'une enquête relative à des facturations de prestations de communication en Guinée et au Togo portant sur les années 2009 et 2010 à la suite d'une plainte d'un ancien collaborateur", a expliqué le groupe, pour qui "les prestations relatives à ces facturations ont été réalisées en toute transparence".

"Le lien qui tente d'être fait par certains entre l'obtention de ces concessions et les opérations de communication est dénué de tout fondement économique et révèle une méconnaissance lourde de ce secteur industriel", a poursuivi Bolloré.

Selon des informations de presse, Vincent Bolloré, le PDG du groupe, a été placé en garde à vue et était interrogé dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre après l'ouverture d'une information judiciaire pour "corruption d'agents publics étrangers".

L'enquête devra déterminer si le groupe publicitaire Havas, filiale du groupe Bolloré à l'époque des faits avant sa cession à Vivendi, a sous-facturé certains conseils à des dirigeants politiques au Togo et en Guinée en échange de l'attribution de certaines concessions portuaires, selon ces articles de presse.

Le groupe a précisé mardi que ses dirigeants coopéraient "pleinement" avec la justice.

-Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 (1)41 27 47 90; adore@agefi.fr; ed:

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