Bourbon continue d'étudier les propositions de restructuration financière reçues. La société de services pétroliers indique que l'offre émanant des principaux créanciers et loueurs de ses navires (75% de la dette du groupe) propose un montant de " new money " sous forme de dette s'élevant à 120 millions d'euros, une réduction de la dette existante d'un montant supérieur à 1,4 milliard par le moyen d'une conversion en capital conduisant à la détention de 93% du capital du groupe par ses créanciers. Cette offre est valable jusqu'au 27 juin 2019.

L'offre portée par l'actionnaire principal, Jacques de Chateauvieux, et ses partenaires financiers, propose un apport de " new money " sous forme de dette de 80 millions d'euros et un prêt de 164 millions permettant de désintéresser les créanciers qui le souhaiteraient.

Le groupe assure que le modèle d'affaire proposé répond aux nouvelles attentes du marché tout en s'appuyant sur le réseau historique de partenaires de  et prévoit un remboursement des créances sur la base du cash-flow disponible généré par chaque navire.

Cette offre ne prévoit pas de dilution de l'actionnariat à l'issue de la restructuration.

A ce stade précise Bourbon, le conseil d'administration ne peut pas encore se prononcer en faveur d'une de ces propositions dans la mesure où ces dernières sont toujours assorties d'un certain nombre de conditions, notamment liées à l'accord de toutes les parties.

Ses objectifs premiers demeurent la garantie d'un niveau de dette soutenable, l'obtention de " new money " pour soutenir le développement du groupe ainsi qu'un actionnariat pérenne ayant la confiance des partenaires et des équipes de Bourbon.

En conséquence, le conseil a chargé la direction générale du groupe de poursuivre les négociations en vue d'obtenir des conditions finales et engageantes pour ces deux offres et dans l'intervalle, d'en étendre la validité. Les offres définitives seront réexaminées par le conseil dans les meilleurs délais.