Bouygues a accusé au premier trimestre 2019 une perte nette de à 59 millions d'euros, en baisse de 73 millions d'euros sur un an. Le groupe a été pénalisé par le recul de la contribution d'Alstom (33 millions d'euros au premier trimestre 2019 contre 73 millions d'euros au premier trimestre 2018). La société a par ailleurs rappelé, que, comme chaque année, ses résultats au premier trimestre n'étaient pas représentatifs de l'année du fait principalement de la forte saisonnalité chez Colas et de l'application d'IFRIC 21.

Le résultat opérationnel courant s'est amélioré de 36 millions d'euros sur un an (-58 millions d'euros au premier trimestre 2019 contre -94 millions d'euros au premier trimestre 2018) porté par les très bonnes performances de Bouygues Telecom et de TF1 et en dépit d'une base de comparaison défavorable chez Colas.

En effet, Miller McAsphalt a enregistré 37 millions d'euros de pertes au premier trimestre 2019 (saisonnalité habituelle au Canada) alors qu'il n'avait été consolidé qu'à compter du deuxième trimestre en 2018.

Le chiffre d'affaires ressort à 7,9 milliards d'euros au premier trimestre 2019, en croissance de 16 % et de 8 % à périmètre et change constants. Pour rappel, le premier trimestre 2018 n'intégrait ni Miller McAsphalt, ni Alpiq Engineering Services, ni aufeminin.

Le groupe a confirmé ses perspectives. En 2019, il compte améliorer sa "profitabilité" et atteindre 300 millions d'euros de cash-flow libre chez Bouygues Telecom.

D'ici deux ans, il vise l'amélioration la génération de cash-flow libre après BFR pour atteindre un milliard d'euros grâce à la contribution des trois activités.