Ces gisements sont revenus sous le contrôle de Bagdad en octobre dernier après que les forces gouvernementales irakiennes ont délogé des combattants kurdes de la région.

Le ministre irakien du Pétrole, Djabar al Louaïbi, et le président de BP pour le Moyen-Orient, Michael Townshend, ont assisté à la cérémonie de signature depuis le bureau de Kirkouk de la compagnie publique irakienne North Oil, qui gère les gisements, a précisé le ministère.

L'accord prévoit que BP portera la capacité de production des gisements de Kirkouk à 750.000 barils par jour, soit plus du double de la capacité actuelle, a-t-il ajouté.

Djabar al Louaïbi a entamé les discussions avec BP en octobre, quelques jours après le départ des combattants kurdes.

Les exportations de pétrole irakien, acheminées par oléoducs vers la Turquie, ont été interrompues après l'opération militaire lancée par le pouvoir central à la suite d'un référendum d'indépendance organisé le 25 septembre par le gouvernement régional du Kurdistan irakien (KRG).

L'Irak prévoit de commencer à acheminer du brut de Kirkouk vers l'Iran à la fin du mois.

Kirkouk est l'un des gisements pétroliers les plus importants et les plus anciens du Moyen-Orient, dont les réserves sont évaluées à environ neuf milliards de barils de pétrole, selon BP.

(Maher Chmaytelli; Claude Chendjou pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : London Brent Oil, WTI, BP