BP bondit de près de 4% à 470,275 pence après la publication d'un bénéfice net 2019 légèrement supérieur aux attentes et l'annonce d'un dividende en progression de 2,4% à 10,5 cents par titre. La performance de la compagnie pétrolière n'est pourtant guère flamboyante. Pénalisé par la faiblesse du pétrole, du gaz et des marges de raffinage, son bénéfice net, hors éléments exceptionnels et coûts de remplacement des réserves ajusté et attribuable aux actionnaires, a reculé de 21,3% à 9,99 milliards de dollars. Les analystes tablaient sur 9,7 milliards, selon Refinitiv.

Pour le seul quatrième trimestre, ce bénéfice ressort à 2,567 milliards, en baisse de 26,2%.

BP n'est pas le seul groupe du secteur à dévoiler des résultats dégradés. La semaine dernière, Shell, Exxon et Chevron ont également annoncé avoir souffert d'une conjoncture difficile.

Dans son communiqué, la major a précisé avoir généré un cash flow de 28,2 milliards l'an dernier, dont 7,6 milliards au quatrième trimestre.

BP a par ailleurs racheté 184 millions de ses propres actions au dernier trimestre, soit 235 millions d'actions sur l'année pour un total de 1,511 milliard de dollars.

La société britannique a poursuivi son programme de cessions, avec 9,4 milliards de dollars d'actifs cédés depuis le début de l'année. Elle est en avance par rapport à son objectif de 10 milliards d'ici la fin de 2020. Dans ce cadre, BP prévoit 5 milliards de cessions supplémentaires d'ici la mi-2021.

BP a par ailleurs réduit sa dette nette d'un milliard de dollars au quatrième trimestre, faisant baisser son ratio d'endettement à 31,1%, contre 31,7% au trimestre précédent.