Depuis plusieurs semaines, le spread entre le pétrole d’Amérique du Nord (WTI) et celui de la mer du Nord (Brent) se réduit fortement, jusqu'à retomber à zéro, correspondant à des cours équivalents des 2 sous-jacents. Ce rattrapage a été possible grâce à une forte poussée du pétrole américain, alors que le Brent n'a progressé que de quelques dollars depuis plusieurs semaines.

Dans les prochains mois, la demande en provenance des pays émergents devrait rester faible et ainsi entrainer un mouvement baissier sur les cours du pétrole de la mer du Nord. Aucun élément conjoncturel ne plaide en faveur d’une appréciation des prix, si ce n’est un regain de tension dans les pays du Moyen Orient (Syrie, Egypte). Les opérateurs ne semblent pas inquiets sur ces problématiques, si l’on se fie à la neutralité des cours.

Techniquement, le Brent vient de rallier un niveau de résistance important en données hebdomadaires. Ce seuil coïncidant avec la moyenne mobile à 50 semaines a entrainé une stabilisation des cours depuis déjà 3 semaines. La relance initiée sur les 100 USD ne semble donc pas très vigoureuse, le sous-jacent n’ayant repris que 8% en plus de 3 mois. La vague haussière semble trouver un point d’arrêt sur les niveaux d’actuels, d’autant plus que les moyennes mobiles hebdomadaires font dorénavant office de pression baissière.

Par conséquent, la zone actuelle pourra être profitable afin d’ouvrir des positions de ventes à découvert. Le premier objectif à court terme se situe dans la zone des 105 USD avec une extension baissière sur les 101 USD à moyen terme. Ce deuxième objectif coïncide avec les récents points bas et une oblique haussière journalière.