Par delà ce tableau apocalyptique, l'analyse doit toutefois être largement nuancée.
En effet, le prix de 34 dollars ne s'applique qu'à l'échéance janvier du contrat WTI du Nymex ; or, il se trouve que ce contrat venait à échéance vendredi et ce alors même que les stocks au terminal de Cushing, dans l'Oklahoma, point de livraison du contrat en question, avaient atteint des niveaux anormalement élevés.
La baisse a donc, en l'espèce, été largement accentuée par des considérations techniques liées à la clôture. Il ne s'agit pas de nier la réalité de cette baisse, mais bien plutôt de souligner que le même pétrole livré en février vaut, lui, plus de 42 dollars le baril ; et que dire de l'échéance juin, qui traite, elle, au-delà des 50 dollars !...
Cette courbe des échéances contrastée est certes l'une des caractéristiques essentielles du marché du pétrole mais lorsque les décalages de prix s'inscrivent dans une amplitude de 50% sur 6 mois, force est de reconnaître qu'il convient pour le moins de relativiser les prix au comptant...
En adoptant davantage de recul, la problématique est assez claire : conjoncture oblige, il y a indubitablement trop de pétrole à très court terme, mais au rythme où vont les choses, il y en aura tout juste assez dans quelques mois et surtout beaucoup trop peu à moyen terme.
A bon entendeur.
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