Enfin le rebond ! Burberry aurait-il trouvé son Alessandro Michele, le créateur prodigue de Gucci, en la personne Riccardo Tisci ? Les collections du nouvel homme fort du groupe de luxe britannique ont tapé dans l'oeil de la clientèle. Au cours du trimestre débuté en avril et achevé fin juin, la marque connue pour ses motifs en tartan a vu ses ventes progresser de 4% à périmètre comparable à 498 millions de livres. Une performance encourageante alors que les analystes tablaient sur une croissance deux fois moins élevée, soit comme au trimestre précédent.

 Le marché applaudit : le titre bondit de 5,7% à 2 104 pence. Les collections de Riccardo Tisci, désormais disponibles dans la moitié des boutiques du groupe, ont généré une "excellente réponse des consommateurs", a commenté le directeur général de Burberry, Marco Gobbetti.

Ainsi, précise le fabricant des célèbres imperméables, les ventes des nouvelles collections ont connu une croissance à deux chiffres, soit digne des leaders du secteur, Gucci et Louis Vuitton.

Dans le détail, les ventes globales ont enregistré une croissance à un chiffre en Asie-Pacifique, tirée par la Chine, tout comme en Europe, Afrique et Moyen-Orient. Sans doute favorisée par la faiblesse de la livre, l'activité au Royaume-Uni a été particulièrement dynamique.

Fort de ce chiffre d'affaires encourageant, Burberry a confirmé sa stratégie axée sur le digital, la réduction des espaces de ventes, la fin des ventes en multi-marques et, bien sûr des réductions de coûts.

Le groupe a enfin par ailleurs confirmé ses prévisions annuelles d'un chiffre d'affaires et d'une marge opérationnelle ajustée globalement stables à changes constants.