A la suite de cette donnée, le titre de la marque au tartan perdait plus de 6,5% à 15,88 livres vers 7h40 GMT, accusant le deuxième recul le plus marqué de l'indice Stoxx 600 et plus forte baisse d'une Bourse de Londres en repli de 0,21%.

Burberry a bénéficié de la chute de la livre depuis le vote en faveur du Brexit en juin dernier, les touristes privilégiant la capitale britannique plutôt les autres grandes villes européennes pour leurs achats de luxe.

Burberry a souligné la bonne santé du marché britannique et a confirmé ses objectifs annuels. Mais, à périmètre comparable, la croissance n'est que de 2% au quatrième trimestre, en deçà de la prévision des analystes qui tablaient sur une croissance de 3 à 4% et des 3% réalisés au troisième trimestre.

"Dans un environnement incertain, nous continuons à agir pour renforcer la marque et repositionner Burberry pour la croissance", a déclaré Christopher Bailey, directeur général et directeur artistique de l'enseigne britannique.

A périmètre comparable, les ventes au second semestre 2016-2017 ont augmenté de 3%, soutenues par le marché chinois, et une "exceptionnelle" performance au Royaume-Uni qui a dopé les activités de la région Europe, Moyen-Orient, Inde et Afrique.

Les ventes aux Etats-Unis, marché devenu hautement promotionnel, ont chuté de quelque 5%. Celles des marchés hong-kongais ou coréen ont également reculé.

Burberry a précisé qu'il était sur la voie d'atteindre son objectif d'économies de coûts de 20 millions de livres en 2017, réductions qui seront portées à au moins 100 millions de livres en 2019.

(Kate Holton; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)