PARIS, 3 janvier (Reuters) - Bureau Veritas affiche l'une des plus fortes hausses de l'indice SBF 120 mercredi matin en Bourse de Paris, porté par le relèvement de la recommandation de Credit Suisse, qui met en avant l'amélioration des perspectives de chiffre d'affaires et de marges.

L'action du spécialiste français de la certification gagne 3,03% à 23,48 euros à 09h40 GMT alors que le SBF 120 progresse de 0,25%.

Credit Suisse est passé de "sous-performance" à "surperformance" sur la valeur avec un objectif de cours porté de 18 à 26,50 euros.

"Notre opinion précédente était justifiée par des inquiétudes autour du marché Marine et par la possibilité de perturbations dans le commerce mondial", explique la banque suisse dans une note.

"Le marché Marine étant désormais en reprise, le contexte macroéconomique favorable ainsi que la stratégie du groupe appelée à soutenir l'amélioration du chiffre d'affaires et des marges, nous adoptons une position plus positive sur le profil de risque de la société."

Credit Suisse table désormais sur une croissance organique de 1,9% sur l'ensemble de 2017 contre 1,3% sur les six premiers mois de l'année, et sur une accélération à 4,1% en 2018.

Les analystes de la banque s'attendent notamment à voir la division Marine renouer avec la croissance au deuxième semestre de cette année.

Sur cette base et en incluant l'impact attendu des mesures d'amélioration de la productivité prises par le groupe, ils tablent sur une croissance annuelle moyenne du bénéfice par action de 9,2% sur la période 2018-2020.

"Si l'on inclut de potentielles fusions-acquisitions (un élément clé de la stratégie du groupe), on atteint 12%", poursuit l'étude.

Bureau Veritas a confirmé le mois dernier ses prévisions 2017 et ses objectifs de moyen terme, disant viser une croissance organique de 5% à 7% d'ici 2020.

En Bourse, Bureau Veritas a gagné 23,8% en 2017, une performance plus de deux fois supérieure à celle du SBF 120.

Performances comparées de Bureau Veritas et de l'indice SBF 120 depuis le 1er janvier 2017:

(Marc Angrand, édité par Wilfrid Exbrayat)