Après une brusque accélération haussière à l'heure du déjeuner (plus haut à 5340 points), suite à des informations de Reuters évoquant la volonté de la BCE d'alléger le coût des liquidités excédentaires pour les établissements financiers, le CAC40 est rapidement repassé dans le rouge, avec les craintes persistantes sur la conjoncture mondiale. L'indice parisien a ainsi terminé en baisse de 0.12% à 5301 points, malgré la bonne orientation des banques et de l'automobile.

Outre-Atlantique, les indices ont également cédé du terrain avec la rechute des rendements obligataires et le repli du pétrole. Le Dow Jones a perdu 0.13% à 25626 points, le S&P500 a cédé 0.46% à 2805 points et le Nasdaq100 0.58%.

Ce matin, les contrats futures sont orientés en hausse de 0.3%, alors que Theresa May a promis de quitter ses fonctions si son accord de Brexit était adopté.

Graphiquement, le CAC40 fait preuve de volatilité mais ne montre pas de réel signe de faiblesse. Il faudra toutefois dépasser rapidement des 5340 points pour disposer d'un nouveau potentiel d'appréciation en direction des 5400 points.