Malgré les espoirs d’accalmie sur le plan du commerce international, les places financières restent chahutées ces dernières semaines, à l’image du CAC40 qui revient à quelques encablures de ses plus bas d’octobre.

Plusieurs facteurs expliquent cette désaffection provisoire pour les actifs risqués : les incertitudes politiques en Europe (projet d’accord sur le Brexit contesté, bras de fer entre l’Italie et la Commission européenne concernant le budget, mais aussi le récent repli des cours pétroliers, la chute des valeurs technologiques et du secteur automobile. Seules quelques valeurs défensives surnagent.
Aux Etats-Unis, la situation est globalement identique, avec des indices qui consolident, faisant preuve de volatilité en séance.

Graphiquement, le CAC40 montre de nouveau quelques signes de fébrilité, revenant tutoyer les 5000 points. Les moyennes mobiles restent orientées à la baisse et seul le dépassement des 5100 points en clôture permettrait d’anticiper une reprise technique de plus forte ampleur avec les 5200 points comme premier objectif.