Après un retour sur les points hauts annuels mi-février, la bourse de Paris et les autres places financières viennent de connaître un brutal retour de l'aversion pour le risque alors que le coronavirus se propage sensiblement en dehors de Chine. 
De nombreux cas en Corée du Nord, en Iran, au Moyen-Orient, ou même en Italie et en Espagne ont été annoncés, laissant craindre que le pic de l'épidémie est loin d'être atteint et que les répercussions économiques seront bien plus importantes que prévu. 

Le CAC40 s'inscrit désormais en territoire négatif depuis le 1er janvier et certaines de ses composantes ont été lourdement chahutées. Parmi les pire performances, on retrouve Renault (-31%), TechnipFMC (-22.8%) ou encore Peugeot (-18%) et Total (-14%). Deux valeurs se distinguent très nettement à la hausse, pour leur caractère défensif, Veolia à +17.5% et Engie à +10%.

Graphiquement, le CAC40 a une nouvelle fois échoué sous les 6110 points et amorce un mouvement de correction. Le premier objectif majeur esft fixé vers 5700 points, plus bas de début décembre. Sous ce niveau, les 5600/5580 points seraient alors en ligne de mire puis 5420 et 5235 points.