ArcelorMittal, premier sidérurgiste mondial, a fait état jeudi d'un deuxième trimestre meilleur que prévu et a dit constater des signes de reprise dans ses principaux marchés après la contraction de la demande d'acier liée aux mesures de confinement prises pour endiguer l'épidémie de coronavirus.

Le groupe a affiché un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (Ebitda) - l'indicateur le plus suivi par les investisseurs - de 707 millions de dollars. C'est moins de la moitié du chiffre enregistré un an plus tôt à la même période mais c'est bien supérieur à la moyenne des prévisions du consensus fourni par ArcelorMittal de 482 millions de dollars.

Le sidérurgiste s'attend désormais à que les livraisons d'acier s'améliorent au troisième trimestre par rapport au deuxième trimestre grâce à la reprise de la demande. Sur le trimestre écoulé, la chute des livraisons a été de 23,7% par rapport aux trois premiers mois de l'année.

La dette nette du groupe est passée à 7,8 milliards de dollars à la fin juin, contre 9,5 milliards de dollars à la fin mars. Contrainte à réduire ses coûts, la société se tient également à sa décision, annoncée en mai, de ne pas verser de dividendes.

A la Bourse de Paris, l'action ArcelorMittal grimpe de 2,30% à 9,855 euros dans les premiers échanges, signant une des plus fortes hausses du CAC 40.

(Marine Strauss, version française Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)