"En l'absence d'amélioration, de telle sorte que la convergence durable de l'inflation vers notre objectif se trouverait menacée, un soutien additionnel sera requis", a déclaré le banquier central depuis Sintra, au Portugal, où la BCE organise son forum annuel. Draghi estime disposer d'une "marge considérable" pour renforcer les rachats d'actifs et n'a pas hésiter à affirmer que "de nouvelles baisses des taux d'intérêt et des mesures pour compenser leurs éventuels effets secondaires" font partie de l'arsenal. Le principal taux directeur a beau être en territoire négatif, la banque centrale semble estimer que cela ne constitue pas un problème. Pourtant, cela soulève beaucoup de questions, qui sont abordées dans notre dernière vidéo Zonebourse.
 
"Nous mettrons à profit toute la flexibilité permise par notre mandat pour le remplir - et nous le ferons encore pour répondre à tout défi qui se poserait à la stabilité des prix à l'avenir", a-t-il ajouté.
 
Des commentaires (à retrouver en intégralité ici) qui font donc monter les marchés et décrocher l'euro, passé à 1,1195 USD contre 1,1231 USD à l'aube. Au grand dam de Donald Trump, qui, décidément, a un souci avec les banques centrales. Le Président américain a fustigé les commentaires du patron de la BCE en l'accusant de concurrence déloyale. 


Le CAC40 accroît ses gains à 1,8%, sur les 5490 points, en début d'après-midi, d'autant plus après un nouveau tweet de Donald Trump annonçant une reprise du dialogue avec la Chine :