"Nous avons commencé un énorme travail sur les concessions, nous les reverrons une par une, et nous agirons immédiatement sur ceux qui profitent des biens publics", explique le dirigeant du Mouvement 5 Etoiles dans le quotidien Il Corriere.

"Autostrade n'est que la pointe de l'iceberg. Il y a aussi l'eau, les télécommunications et la diffusion TV", ajoute-t-il.

La question des concessions est posée depuis la catastrophe de Gênes, où l'effondrement partiel d'un pont autoroutier a fait 43 morts le 14 août dernier.

Le viaduc Morandi était géré par la société Autostrade per l'Italia, concessionnaire de près de 3.000 km d'autoroutes en Italie. Le gouvernement a entamé un processus de révocation de toutes les concessions autoroutières accordées à la filiale du groupe Atlantia.

"Nous nous sentons responsables de la gestion d'une infrastructure qui s'est écroulée, provoquant un désastre et une souffrance énormes", déclare Giovanni Castellucci, PDG d'Autostrade per l'Italia et d'Atlantia, dans une interview publiée par La Stampa.

"Mais la culpabilité, c'est une autre chose", ajoute Castellucci, qui figure parmi les 20 personnes visées par l'enquête conduite par le procureur de Gênes.

(Francesca Landini; Henri-Pierre André pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : A2A, Telecom Italia, Atlantia, Mediaset, Cairo Communication SpA