Zurich (awp) - Le groupe textile Calida va proposer à ses actionnaires lors de l'assemblée générale du 15 mars prochain d'élire Marco Gadola à la présidence du conseil d'administration, en remplacement de Thomas Lustenberger. L'actuel patron du fabricant d'implants dentaires Straumann est déjà le vice-président de l'organe de surveillance, qu'il a rejoint en 2011.

La maison de sous-vêtements basée à Sursee annonce également mercredi la nomination de Dijana Kellenberger comme administratrice, pour succéder à son mari Erich Kellenberger, qui ne pourra pas se représenter pour motif d'âge. Membre de la famille fondatrice de l'entreprise, qui en détient 34,3% des parts, il représente les intérêts de cette dernière depuis 1986, précise le communiqué.

Le patron du détaillant textile bâlois Tally Weijl, Beat Grüring, membre du conseil d'administration de Calida depuis 14 ans, ne sera pas candidat à sa réélection. A sa place, les actionnaires se verront proposer Lukas Morscher, associé du cabinet d'avocats Lenz & Staehelin, qui siège aussi au conseil d'administration de "différentes sociétés non cotées".

Les autres administrateurs sortants, Nathalie Gaveau, Stefan Portmann, Hans-Kristian Hoejsgaard et l'Espagnol Valentin Chapero Rueda - ex-patron du fabricant d'appareils auditifs Sonova - sont tous candidats à leur réélection pour un nouveau mandat.

L'annonce de la désignation de Marco Gadola à la présidence de Calida survient à moins d'une semaine de celle de sa nomination au même poste du facilitateur de distribution zurichois DKSH, également coté à la Bourse suisse.

Administrateur en série

Aux commandes de Straumann depuis mars 2013, M. Gadola siège en outre au conseil d'administration de l'organisateur de foires et salons MCH et devrait rejoindre à la fin de l'année celui du spécialiste des instruments de mesure Mettler-Toledo.

Calida, qui doit publier ses résultats annuels vendredi, devrait avoir franchi la barre des 400 millions de francs suisses de chiffre d'affaires en 2018, si l'on en croit les estimations de la communauté financière. L'excédent d'exploitation et le bénéfice net risquent en revanche d'avoir stagné.

Dans une note, la Banque cantonale de Zurich (ZKB) souligne à cet égard que les enjeux pour l'avenir du textile se jouent en bonne partie sur le commerce en ligne, qui ne représentait à mi-parcours l'an dernier qu'un dixième des recettes de Calida.

Les nominations annoncées ont été mollement accueillies par les investisseurs. Sur le coup de 14h35, la nominative Calida s'étoffait de 0,3% à 31,10 francs suisses dans de faibles volumes, alors que son indice de référence (SPI) reculait de 0,52%.

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