Paris (awp/afp) - Le groupe français de services informatiques Capgemini a publié mercredi un chiffre d'affaires en léger recul de 0,6% (+2,1% à périmètres et taux de change constants) sur le troisième trimestre à 3,02 milliards d'euros, et confirmé ses objectifs sur l'ensemble de l'exercice.

Sur les neuf premiers mois de l'année, le groupe a connu une hausse de ses ventes de 7,3% (+2,9% à périmètres et taux de changes constant) à 9,28 milliards d'euros contre 8,64 milliards sur la même période en 2015.

"Le troisième trimestre s'inscrit dans la continuité du premier semestre. La croissance est particulièrement soutenue dans les secteurs de l'industrie et des services financiers, où notre offre complète de transformation digitale répond aux défis des clients", s'est félicité Paul Hamelin, le PDG du groupe, cité dans un communiqué.

Les activités Digital and Cloud (numérique, exploitation de logiciels et stockage sur des serveurs distants) ont conservé une croissance élevée (+25% à taux de change constant), et représentent désormais 29% du chiffre d'affaires sur les neuf premiers mois.

Concernant les zones géographiques, l'Amérique du Nord, qui est affectée par un recul des activité du secteur énergétique, a vu ses ventes légèrement progresser de 0,4% à taux de change constants.

Les marchés européens ont, de leur côté, poursuivi leur croissance sur des bases plus élevées, la France étant en hausse de 4,6% quand le reste du continent a progressé de 5,4% à taux de changes constants, bien porté par les activités en Scandinavie, Europe Centrale et Italie.

Seule exception, le Royaume-Uni, où le Brexit n'a pas encore eu de répercussions sur l'activité mais qui a vu ses ventes reculer de 1,5% à taux de change constants, sous l'effet d'une baisse des commandes du secteur public.

Capgemini a par ailleurs confirmé ses objectifs sur l'ensemble de l'exercice de progression du chiffre d'affaires, à taux de change constants, comprise entre 7,5 et 9,5% avec une marge opérationnelle située entre 11,3 et 11,5%.

Le groupe estime à 3 points l'impact négatif des devises, en particulier du fait de la dépréciation de l'euro par rapport à la livre sterling.

afp/rp