La SSII a fait état dans un communiqué d'une croissance organique de 6,1% de son chiffre d'affaires trimestriel à 3,153 milliards d'euros, soutenu par les secteurs des services financiers, des biens de consommation et de l'industrie.

Le groupe a également vu ses prises de commandes augmenter de 15,3% à taux de change constants à 3,195 milliards d’euros.

Capgemini a confirmé ses objectifs 2018, à savoir une nouvelle amélioration de sa marge opérationnelle à 12%-12,2%, contre 11,7% en 2017, une accélération de sa croissance avec une progression du chiffre d'affaires à 6%-7% à taux de change constants, contre 4% l'an passé, et un free cash-flow organique de nouveau supérieur à un milliard d’euros.

Le PDG Paul Hermelin a déclaré à des journalistes que des rachats de petites et moyennes sociétés lui permettraient de renforcer ses compétences ou d'en acquérir de nouvelles dans des domaines très dynamiques.

"Un plus gros ne nous fait pas peur mais (...) c’est plutôt la transformation rapide de notre profil d’offres par des acquisitions ciblées", a-t-il dit. "Ce n’est pas un objectif de consolidation."

Après son échec à racheter Gemalto, que lui a ravi Thales fin 2017, Atos, en concurrence avec Capgemini sur certains marchés, a déclaré lui aussi mercredi être à l'affût d'acquisitions, notamment pour grossir aux Etats-Unis.

Le groupe piloté par Thierry Breton a en outre annoncé le même jour un partenariat avec Google Cloud, faisant du groupe américain son partenaire privilégié dans le "cloud" public, système de stockage dématérialisé de données en accès libre.

"c’est probablement quelque chose qu’on ne ferait pas volontiers, de se priver de relations avec d’autres", a observé Paul Hermelin, mettant en avant ses bonnes relations à la fois avec Google, Amazon Web Services et Microsoft Azure.

(Cyril Altmeyer, édité par Gilles Guillaume)

Valeurs citées dans l'article : AtoS SE, Capgemini, Thales, Microsoft Corporation, Amazon.com, Gemalto, Alphabet