Le spécialiste du conseil, des services informatiques et de la transformation numérique a précisé dans un communiqué qu'il visait cette année une croissance à taux de change constants comprise entre 5,5% et 8,0%, un taux de marge opérationnelle compris entre 12,3% et 12,6% - contre 12,1% en 2018 - et un free cash-flow organique en progression en données comparables à plus de 1,1 milliard d'euros.

"Nous abordons 2019 avec confiance parce qu'il y a un gros appétit de technologies chez tous nos clients", a déclaré son PDG, Paul Hermelin, lors d'une conférence téléphonique.

"En dépit d'une économie probablement un petit peu moins dynamique, nous avons une forte demande venant des directeurs métiers et des directeurs marketing industriel pour la digitalisation de l'économie", a-t-il ajouté.

"Les directeurs informatiques démarrent l'année avec des budgets assez protégés, donc nous pensons que nous sommes capables de réaliser à nouveau une performance supérieure au marché", a poursuivi Paul Hermelin.

Porté par la demande pour ses activités dans le numérique et le "cloud", Capgemini a enregistré l'an passé une marge opérationnelle de 1,6 milliard d'euros (+7%), un chiffre d'affaires de 13,2 milliards (+5,4%) et un free cash-flow organique de 1,2 milliard (+80 millions).

Son résultat net part du groupe a cependant reculé de 11% à 730 millions d'euros, pénalisé par une charge d'impôts plus élevée.

Capgemini propose un dividende stable de 1,70 euro par action au titre de 2018.

Interrogé sur la politique du groupe en matière d'acquisitions, Paul Hermelin a rappelé que Capgemini comptait consacrer la moitié de son free cash-flow à des opérations ciblées.

"Nous sommes encore en dialogue avec des tas de petites choses qui renforcent encore notre portefeuille, ce sont des acquisitions au service de la transformation du portefeuille et pas des acquisitions de parts de marché ou de consolidation", a-t-il dit.

(Benjamin Mallet, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : AtoS SE, Capgemini