Catana, en pleine santé, reste pragmatique. Pour répondre à la forte demande des clients pour ses catamarans, le groupe français a finalement préféré acquérir un chantier naval en Tunisien plutôt que d'ouvrir une nouvelle usine à Canet-en-Roussillon. La société a justifié son choix par "la problématique de négociations avec la collectivité pour trouver les surfaces requises sur le pôle nautique, les délais induits peu compatibles avec nos impératifs industriels, les réelles difficultés de recrutement de personnel qualifié et l'augmentation très significative de la fiscalité".

"Avec cette opération, le groupe renforcera sa capacité industrielle avec un site supplémentaire doté d'un savoir-faire indéniable, lui permettant d'accroître sa production et de ce fait, la rentabilité du groupe", a précisé Catana.

Le site existant de Canet-en-Roussillon qui produit près de la moitié des catamarans du Groupe, sera néanmoins optimisé dans les mois qui viennent, permettant ainsi de doubler la quantité des unités produites dans la gamme historique " Catana ".

"La recherche d'un grand outil de production existant était donc devenue la meilleure solution pour répondre toujours plus rapidement aux besoins de production de la gamme Bali dont le concept très innovant assure une forte hausse de la part de marché depuis plusieurs années", a assuré le groupe.

Catana va acquérir 75% du capital de Magic Yachts au travers de la société Haco, filiale tunisienne de production de Catana Group qui assure déjà 20% de la production du groupe.