Dans des échanges d'avant-Bourse, le titre de ce composant du Dow Jones progressait de plus de 3%.

Au cours de clôture de 142,56 dollars de vendredi, la valeur accuse cependant une baisse de 9,5% depuis le début de l'année contre une hausse de près de 3% du Dow Jones sur la période.

Lors de la publication de ses résultats du premier trimestre, fin avril, le groupe américain avait dit que le renchérissement des coûts des matières premières induit par les tarifs douaniers mis en place par l'administration Trump sur l'acier et l'aluminium était susceptible de peser sur sa rentabilité.

Caterpillar a également précisé que les défis auxquels est confrontée sa chaîne d'approvisionnement pour répondre à la demande continuaient de mettre sous pression les coûts de transport.

Le groupe s'est dit confiant quant à sa capacité de contrebalancer l'impact de ces effets à la fois par une hausse de ses prix, entrée en vigueur le 1er juillet, et par une grande discipline en matière de coûts.

Pour le deuxième trimestre, Caterpillar a dégagé un bénéfice net ajusté de 2,97 dollars par action, contre 1,49 dollar il y a un an et un consensus des analystes financiers de 2,73 dollars.

Le groupe basé à Deerfield (Illinois) anticipe désormais un résultat par action ajusté compris entre 11,00 et 12,00 dollars pour 2018 contre une fourchette de projections précédente allant de 10,25 à 11,25 dollars.

Le chiffre d'affaires de Caterpillar, considéré comme un baromètre de l'économie mondiale, a bondi de 24% au deuxième trimestre, à 14 milliards de dollars (12 milliards d'euros).

Dans la région Asie-Pacifique, qui représente près d'un quart des ventes du groupe, le chiffre d'affaires s'est envolé de 39% sur la période, portée par une augmentation de l'activité dans le secteur de la construction en Chine et par la hausse des dépenses d'investissement du pays.

Pour les équipements à destination du secteur minier et de celui du gaz et du pétrole, la demande est si forte que Caterpillar a dit qu'il prenait des commandes pour une livraison dans le courant de 2019.

(Rajesh Kumar Singh, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)