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LYON (awp/afp) - Le président de l'Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas et celui de GL Events, la société organisatrice d'événements sportifs qui doit désormais exploiter le stade de Gerland, ont mis fin au contentieux qui les opposait sur l'ancien stade de l'OL, ont-ils annoncé samedi dans un communiqué.

"Les deux parties ont convenu de rétablir leurs relations antérieures en partenaires et concurrents loyaux, et de renoncer définitivement à tout recours réciproque", écrivent ensemble MM. Aulas et Ginon, président de GL Events et propriétaire du LOU rugby qui doit prendre en janvier à Gerland la place laissée libre par l'OL, parti à Décines.

Cet été, le charismatique président du club septuple champion de France avait assigné en justice Olivier Ginon. Inquiet de la concurrence économique que pouvait faire le LOU aux "Gones" du foot, M. Aulas reprochait à son ex-ami d'avoir profité de sa position privilégiée au conseil d'administration de l'OL pour monter son dossier de reprise auprès de la mairie, propriétaire de l'enceinte de Gerland.

Selon les médias locaux, M. Aulas réclamait près de 30 M EUR à M. Ginon.

Cette assignation "sera retirée dans les plus brefs délais", assurent désormais les deux hommes.

Historiquement associé à Gerland, l'OL évolue maintenant au Stade des Lumières, implanté dans le Parc OL à l'est de l'agglomération et inauguré en janvier 2016.

L'exploitation de l'ex-stade de l'OL a ensuite été confiée au LOU de M. Ginon, qui a promis d'y investir 66 M EUR pour sa rénovation. M. Aulas, dont le nouveau stade a coûté 450 M EUR, redoutait le manque à gagner pour son club lié à la présence de son encombrant voisin.

Les deux enceintes vont en effet devoir générer des recettes substantielles en dehors du pur champ sportif pour espérer équilibrer leurs comptes.

"Après discussions approfondies entre les parties, il est apparu que ces inquiétudes étaient infondées", expliquent les deux dirigeants qui estiment désormais possibles des synergies entre les deux entités.

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