Les premiers résultats de phase III de l'essai FIRST® (MM-020/IFM 07 01) réalisé sur des patients atteints d'un myélome multiple nouvellement diagnostiqué (NDMM) non candidats à une greffe de cellules souches (SCT) ont été acceptés en vue d'une présentation lors de la session plénière du Congrès annuel de l'American Society of Hematology (ASH)

Celgene International Sàrl, une filiale à part entière de Celgene Corporation (NASDAQ : CELG) a annoncé aujourd'hui que les données de l'essai FIRST® (Enquête de première ligne sur le Lénalidomide + Dexaméthasone, en comparaison avec une dose standard de Thalidomide), son étude de phase III (MM-020/IFM 07-01) du traitement par la combinaison REVLIMID® (lénalidomide) et dexaméthasone des patients récemment diagnostiqués comme souffrant d'un myélome multiple (NDMM) et non candidats à une greffe de cellules souches, seront présentées dimanche 8 décembre lors de la séance plénière du 55 e congrès annuel de l'American Society of Hematology qui se tiendra à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane.

Des résumés des présentations qui seront effectuées lors de ce Congrès ont été postés aujourd'hui sur le site de la société à l'adresse https://ash.confex.com/ash/2013/webprogram/start.html, et seront publiés dans la revue médicale Blood. L'étude FIRST s'inscrit dans le cadre de plus de 160 résumés évaluant 10 composés Celgene pour le traitement de divers cancers du sang.

Comme indiqué dans le premier résumé de l'étude FIRST, un total de 1.623 patients âgés de 65 ans ou plus, ou non candidats à une greffe de cellules souches, ont été randomisés à proportions égales dans trois groupes : lénalidomide plus dexaméthasone (Rd) par cycles de 28 jours jusqu'à progression de la maladie (groupe A) ; Rd par cycles de 28 jours pendant 72 semaines (18 cycles, groupe B) ; ou melphalan, prednisone et thalidomide par cycles de 42 jours pendant 72 semaines (12 cycles, groupe C). Des évaluations ont été effectuées selon les critères définis par le Groupe de travail international sur le myélome (IMWG) après chaque cycle. Des patients atteints d'insuffisance rénale ont été recrutés, à l'exception de ceux sous dialyse. Les doses initiales de lénalidomide et de dexaméthasone ont été ajustées pour tenir compte de la fonction rénale et de l'âge, respectivement. La dose de départ de melphalan a été ajustée selon l'âge, le nombre absolu de neutrophiles, la numération plaquettaire et la fonction rénale ; et celle de la thalidomide - en fonction de l'âge. Des ajustements posologiques ont été autorisés en cas d'effets indésirables. Tous les patients ont dû recevoir un traitement prophylactique antithrombotique. Les facteurs de stratification incluaient l'âge, la classification ISS (International Staging System) et le pays.

Le critère d'évaluation principal était une comparaison du taux de survie sans progression (SSP) des patients du groupe A par rapport à ceux du groupe C. Les critères d'évaluation secondaires comprenaient la survie globale (SG), le taux de réponse globale (TRG), le délai de réponse, la durée de réponse (DR), l'innocuité et la qualité de vie (QdV). Une analyse préplanifiée supplémentaire comprenait le temps écoulé entre la randomisation et la deuxième occurrence de progression ou le décès (SSP2). La dernière analyse préplanifiée des cas de maladie progressive (MP) survenus indépendamment dans le groupe A par rapport au groupe C, effectuée après 960 décès ou MP, et une analyse intérimaire de la SG parmi 64 % des événements de survie (574 événements sur 896) ont été présentées dans le résumé de l'étude. Une comparaison de la SSP et de tous les autres critères d'évaluation secondaires, dont la SG intérimaire pour les trois groupes, sera présentée lors du congrès.

À la date de publication du résumé, 121 patients continuent de recevoir de la lénalidomide dans le cadre de cette étude (groupe A). L'âge moyen de ces patients était de 73 ans (entre 40 et 92 ans) ; 35 % des patients étaient âgés de 75 ans ou plus et chez 41 % d'entre eux, la maladie avait atteint le stade 3 selon la classification ISS.

Après un suivi médian de 37 mois, l'essai a satisfait au critère d'évaluation principal (SSP), démontrant une réduction de 28 % du risque de progression ou de décès (RR = 0,72 ; p = 0,00006). L'analyse intérimaire préplanifiée de la SG a constaté une réduction de 22 % du risque de décès dans le groupe A par rapport au groupe C (RR = 0,78, p = 0,01685) ; cependant, la limite prédéfinie (p < 0,0096) n'a pas été dépassée. Tous les autres critères d'évaluation secondaires indiquaient une amélioration constante dans le groupe A, par rapport au groupe C : TRG (réponse partielle ou supérieure), 75 % contre 62 % (p < 0,00001) ; DR (RR = 0,63 ; p <0,00001) ; et SSP2 (RR = 0,78 ; p = 0,0051).

Les événements indésirables pertinents de grade 3/4 dans le groupe A et le groupe C étaient : la neutropénie (28 % contre 45 %), la thrombocytopénie (8 % contre 11 %), la neutropénie fébrile (1 % contre 3 ), les infections (29 % contre 17 %), la neuropathie (5 % contre 15 %) et la thrombose veineuse profonde (5 % contre 3 %). L'incidence de deuxièmes malignités primaires (DMP) a été évaluée. Les malignités hématologiques étaient de 0,4 % dans le groupe A, contre 2,2 % dans le C ; l'incidence globale des tumeurs solides était identique (2,8 %).

Le REVLIMID® n'est indiqué pour le traitement du myélome multiple nouvellement diagnostiqué dans aucun pays.

À propos du REVLIMID®

REVLIMID est approuvé en association avec la dexaméthasone pour le traitement des patients atteints d'un myélome multiple ayant bénéficié au préalable d'au moins un autre traitement dans près de 70 pays d'Europe, des Amériques, du Moyen-Orient et d'Asie, ainsi que pour le traitement des patients dont la maladie a progressé à l'issue d'un traitement en Australie et en Nouvelle-Zélande.

REVLIMID est également approuvé aux États-Unis, au Canada, en Suisse, en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans plusieurs pays d'Amérique latine, ainsi qu'en Malaisie et en Israël, pour l'anémie avec dépendance transfusionnelle du fait de SMD de risque faible ou intermédiaire 1 associé à une anomalie cytogénétique de délétion 5q avec ou sans anomalies cytogénétiques supplémentaires. Il est approuvé en Europe pour l'anémie avec dépendance transfusionnelle du fait de syndromes myélodysplasiques de risque faible ou intermédiaire associé à une anomalie cytogénétique 5q lorsque les autres solutions thérapeutiques sont insuffisantes ou inappropriées.

En outre, REVLIMID est approuvé aux États-Unis pour le traitement de patients atteints du lymphome du manteau (LCM) dont la maladie a rechuté ou progressé après deux traitements consécutifs, dont l'un au bortezomib.

Informations réglementaires pour Revlimid aux États-Unis

REVLIMID® (lénalidomide) en combinaison avec la dexaméthasone est indiqué pour le traitement de patients atteints de myélome multiple qui ont reçu au moins un traitement préalable

Le REVLIMID® (lénalidomide) est indiqué pour le traitement de patients atteints d'une anémie dépendante de transfusion due à des syndromes myélodysplasiques (SMD) de risque faible ou intermédiaire 1 associés à une anormalité cytogénétique de délétion 5q avec ou sans anormalités cytogénétiques supplémentaires

Le REVLIMID® (lénalidomide) est indiqué pour le traitement de patients atteints du lymphome à cellules du manteau (LCM) dont la maladie est en rechute ou a progressé après deux traitements préalables, dont l'un incluait le bortézomib

Le REVLIMID n'est pas indiqué ni recommandé pour le traitement des patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC) en dehors d'essais cliniques contrôlés.

Informations importantes de sécurité

AVERTISSEMENT : TOXICITÉ EMBRYO-F?'TALE, TOXICITÉ HÉMATOLOGIQUE et THROMBOSE VEINEUSE

Toxicité pour l'embryon ou le f?"tus

Ne pas utiliser REVLIMID pendant la grossesse. Le lénalidomide, un analogue du thalidomide, a généré des malformations des membres lors d'une étude du développement chez les singes. Le thalidomide est un tératogène humain connu qui génère des malformations congénitales graves et potentiellement mortelles chez les humains. La prise de lénalidomide pendant la grossesse peut entraîner des malformations congénitales ou le décès d'un f?"tus en développement. Les femmes en âge de procréer doivent obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de commencer un traitement au REVLIMID. Elles doivent utiliser deux modes de contraception ou s'abstenir en permanence de tout rapport hétérosexuel pendant le traitement au REVLIMID et pendant les quatre semaines qui suivent. Pour éviter l'exposition du f?"tus au lénalidomide, REVLIMID n'est disponible que dans le cadre d'un programme de distribution restreinte appelé REVLIMID REMS TM (anciennement programme « RevAssist®»).

Des informations sur le programme REVLIMID REMS TM sont disponibles sur le site www.celgeneriskmanagement.com ou en composant le numéro vert du fabricant : 1-888-423-5436.

Toxicité hématologique (neutropénie et thrombocytopénie)

REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie graves. Quatre-vingts pour cent des patients atteints de SMD associés à une délétion 5q ont nécessité de retarder / réduire le dosage au cours de l'étude majeure. Trente-quatre pour cent des patients ont nécessité un deuxième report / une deuxième réduction du dosage. Une toxicité hématologique de grade 3 ou 4 a été observée chez 80 % des patients participant à l'étude. L'hémogramme complet des patients sous traitement pour un SMD associé à une délétion 5q doit être surveillé chaque semaine pendant les 8 premières semaines de traitement et au moins une fois par mois par la suite. Certains patients peuvent nécessiter une interruption ou une réduction du dosage, ou avoir besoin de produits sanguins ou de facteurs de croissance.

Thrombose veineuse

Le REVLIMID a démontré un risque considérablement accru de thrombose veineuse profonde et d'embolie pulmonaire chez les patients atteints de MM qui ont été traités par une polythérapie au REVLIMID et à la dexaméthasone. Il est conseillé aux patients et aux médecins de surveiller les signes et symptômes de thromboembolie. Il convient de recommander aux patients de consulter un médecin s'ils développement des symptômes comme un manque de souffle, des douleurs thoraciques ou une tuméfaction des bras ou des jambes. On ignore si un traitement prophylactique anticoagulant ou antiplaquettaire prescrit conjointement avec le REVLIMID pourrait réduire le risque de thrombose veineuse. La décision de prendre des mesures prophylactiques doit être mûrement réfléchie après avoir évalué les facteurs de risques sous-jacents de chaque patient.

CONTRE-INDICATIONS

Grossesse :

  • Le REVLIMID peut être fatal s'il est administré à une femme enceinte. La lénalidomide est contre-indiquée chez les femmes enceintes. Si ce médicament est utilisé pendant la grossesse ou si la patiente tombe enceinte en cours de traitement, il convient de l'informer du risque potentiel encouru par le f?"tus.

Réactions allergiques :

  • le REVLIMID est contre-indiqué chez les patients présentant une hypersensibilité à la lénalidomide (angi?"dème, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell).

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Toxicité embryof?"tale :

  • Le REVLIMID est un analogue de la thalidomide, un tératogène humain connu qui provoque des anomalies congénitales potentiellement mortelles ou la mort du f?"tus / de l'embryon. Une étude sur le développement embryof?"tal chez des singes indique que la lénalidomide produit des malformations chez le petit des guenons qui ont reçu le médicament en cours de gestation, similaires aux anomalies congénitales observées chez les humains suite à une exposition à la thalidomide au cours de la grossesse.
  • Femmes en âge de procréer : elles doivent éviter une grossesse pendant au moins 4 semaines avant le début du traitement au REVLIMID, au cours du traitement, pendant les interruptions de prise du médicament et pendant au moins 4 semaines après l'arrêt du traitement. Elles doivent s'abstenir de toute relation sexuelle hétérosexuelle ou employer deux méthodes de contraception fiables 4 semaines au moins avant le début du traitement au REVLIMID, au cours du traitement, pendant les interruptions de traitement et pendant 4 semaines après l'arrêt du traitement au REVLIMID. Elles doivent également obtenir 2 tests de grossesse négatifs avant de commencer le traitement.
  • Hommes : la lénalidomide est présente dans le sperme des patients traités par ce médicament. Les hommes doivent toujours utiliser un préservatif en latex ou synthétique en cas de relation sexuelle avec des femmes en âge de procréer lorsqu'ils sont sous traitement et pendant au moins 28 jours après l'arrêt du REVLIMID, même s'ils ont subi une vasectomie réussie. Les patients hommes prenant du REVLIMID ne doivent pas faire don de leur sperme.
  • Don de sang : les patients ne doivent pas faire don de leur sang pendant le traitement au REVLIMID et pendant 1 mois après l'arrêt du médicament car la personne transfusée peut être une femme enceinte dont le f?"tus ne doit en aucun cas être exposé au REVLIMID.

Programme REVLIMID REMS

Compte tenu du risque embryof?"tal qu'il présente, le REVLIMID n'est disponible que dans le cadre d'un programme de distribution restrictif aux termes d'une stratégie d'évaluation et d'atténuation des risques (REMS), le programme REVLIMID REMS (anciennement connu sous le nom de programme « RevAssist®»). Les médecins et les pharmaciens doivent être agréés et les patients doivent signer un formulaire de consentement et se conformer aux exigences du programme. Pour de plus amples informations sur le programme REVLIMID REMS, consultez le site www.celgeneriskmanagement.com ou appelez le 1-888-423-5436.

Toxicité hématologique : Le REVLIMID peut provoquer des neutropénies et des thrombocytopénies importantes. MM : les patients recevant du REVLIMID pour le traitement d'un myélome multiple doivent faire effectuer une numération globulaire complète toutes les deux semaines pendant les douze premières semaines, puis une fois par mois par la suite. Dans les études groupées sur le MM, les toxicités hématologiques de grades 3 et 4 étaient plus fréquentes chez les patients traités avec une combinaison de REVLIMID et de dexaméthasone que chez ceux traités par dexaméthasone seule. Lymphome du manteau (LCM) : l'hématogramme complet des patients traités au REVLIMID pour un LCM doit être surveillé chaque semaine pendant le premier cycle (28 jours), toutes les deux semaines au cours des cycles 2 à 4, puis une fois par mois par la suite. Dans l'étude sur le LCM, une neutropénie de grade 3 ou 4 a été signalée chez 43 % des patients; une thrombocytopénie de grade 3 ou 4 a été observée chez 28 % d'entre eux. Certains patients peuvent nécessiter une interruption et/ou une réduction du dosage.

Thromboembolie : des cas de thromboembolie veineuse (principalement thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire) sont survenus chez des patients atteints de MM traités par polythérapie à la lénalidomide et des patients atteints de SMD ou de LCM traités par monothérapie à la lénalidomide. On ignore si un traitement prophylactique anticoagulant ou antiplaquettaire prescrit en conjonction avec le REVLIMID peut réduire les risques de thromboembolie veineuse.

Mortalité accrue chez les patients atteints de LLC : dans un essai clinique portant sur le traitement de première ligne de patients atteints de LLC, une monothérapie au REVLIMID a augmenté le risque de décès de 92 %. Des réactions indésirables graves d'ordre cardiovasculaire, y compris fibrillation auriculaire, infarctus du myocarde et insuffisance cardiaque, se sont produites plus fréquemment dans le groupe de patients traités par REVLIMID. Le REVLIMID n'est pas indiqué ni recommandé pour traiter la LLC en dehors d'essais cliniques contrôlés.

Deuxièmes malignités primaires : les patients atteints d'un MM traités par lénalidomide lors d'études incluant le melphalan et la greffe de cellules souches ont connu une incidence supérieure de deuxièmes malignités primaires, notamment la leucémie myéloblastique aigüe (LMA) et le lymphome de Hodgkin, à celle des patients inclus dans les groupes de contrôle ayant reçu un traitement similaire, sans lénalidomide. Surveiller que les patients ne développent pas de deuxièmes malignités. Tenir compte du bénéfice potentiel de la lénalidomide mais également du risque de deuxièmes malignités primaires lorsqu'un traitement à la lénalidomide est envisagé.

Hépatotoxicité : des cas d'insuffisance hépatique, parfois mortels, ont été signalés chez des patients traités par biothérapie à la lénalidomide et à la dexaméthasone. Le mécanisme d'hépatotoxicité médicamenteuse est inconnu. Les maladies hépatiques virales préexistantes, une élévation des enzymes hépatiques par rapport aux taux de base et la prise de médicaments concomitants peuvent être des facteurs de risque. Surveiller les enzymes hépatiques de façon périodique. Interrompre le traitement au REVLIMID en cas d'élévation de celles-ci. Une fois les valeurs de base rétablies, le traitement peut être repris à dose plus faible.

Réactions allergiques : des cas d'?"dème de Quincke et de réactions dermatologiques graves, dont le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et le syndrome de Lyell (SL), ont été observés. Ces événements peuvent être mortels. Les patients qui présentent des antécédents d'éruptions cutanées de grade 4 associées à un traitement à la thalidomide, ne doivent pas être traités au REVLIMID. L'interruption ou la suspension du traitement au REVLIMID doivent être envisagées en cas d'éruptions cutanées de grades 2 et 3. Le traitement doit être interrompu en cas d'?"dème de Quincke, d'éruptions cutanées de grade 4, de dermatose exfoliative ou bulleuse, ou si l'on soupçonne un SSJ ou un SL, et ne doit pas être repris même si ces réactions disparaissent. Les capsules de REVLIMID contiennent du lactose. Le profil bénéfice-risque du traitement au REVLIMID doit être évalué chez les patients intolérants au lactose.

Syndrome de lyse tumorale : des cas de décès lié au syndrome de lyse tumorale (SLT) ont été signalés lors de traitements à la lénalidomide. Les patients à risque sont ceux qui présentent une masse tumorale élevée avant le traitement. Ces patients nécessitent une surveillance étroite et des mesures de précaution appropriées.

Réaction tumorale érythémateuse : une réaction tumorale érythémateuse s'est produite au cours d'une utilisation expérimentale de la lénalidomide pour une LLC et un lymphome et elle se caractérisait par un gonflement du n?"ud lymphoïde tendre, une légère fièvre, des douleurs et des éruptions cutanées. Le REVLIMID n'est pas indiqué ni recommandé pour le traitement de la LLC ou du lymphome en dehors d'essais cliniques contrôlés.

Il est recommandé de suivre et d'évaluer la présence éventuelle de réaction tumorale érythémateuse chez les patients atteints de LCM. La flambée tumorale peut déguiser la progression de la maladie (PM). Chez les patients qui présentent une réaction tumorale érythémateuse de grade 3 ou 4, il convient de suspendre le traitement à la lénalidomide jusqu'au retour de la réaction à un grade inférieur ou égal à 1. Lors de l'étude du LCM, environ 10 % des patients ont présenté une réaction tumorale érythémateuse de grade 1 ou 2. Tous les cas se sont produits au premier cycle et un patient a de nouveau développé une réaction tumorale érythémateuse au onzième cycle. Le traitement à la lénalidomide peut être poursuivi chez les patients ayant présenté une réaction tumorale érythémateuse de grade 1 et 2 sans interruption ou modification, à la discrétion du médecin. Les patients ayant subi une réaction tumorale érythémateuse de grade 1 ou 2 peuvent également être traités aux corticostéroïdes, anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et/ou analgésiques narcotiques pour en gérer les symptômes. Les patients ayant subi une réaction tumorale érythémateuse de grade 3 ou 4 peuvent être traités conformément aux directives de traitement des réactions tumorales érythémateuses de grade 1 ou 2.

RÉACTIONS INDÉSIRABLES

Myélome multiple

  • Dans le groupe traité au REVLIMID/dexaméthasone, 269 patients (76 %) ont interrompu au moins une fois le traitement, avec ou sans réduction de dose de REVLIMID, contre 199 patients (57 %) dans le groupe traité par placebo/dexaméthasone.
  • Parmi les patients ayant interrompu le traitement avec ou sans réduction de dose, 76 % d'entre eux (269 patients sur 353) contre 57 % (199 patients sur 350), 50 % du groupe de patients traités au REVLIMID/dexaméthasone a interrompu encore au moins une fois le traitement, avec ou sans réduction de dose, contre 21 % de ceux traités par placebo/dexaméthasone.
  • La majorité des effets indésirables et événements indésirables de grade 3 et 4 étaient plus fréquents chez les patients atteints de MM ayant reçu une combinaison de REVLIMID et de dexaméthasone que chez ceux ayant reçu placebo/dexaméthasone.
  • Une neutropénie de grade 3/4 est survenue chez 33,4 % des patients du premier groupe, contre 3,4 % du second ; 2,3 % d'entre eux ont présenté une neutropénie fébrile de grade 3/4 dans le premier groupe, contre 0 % dans le second.
  • La thrombose veineuse profonde (TVP) a été signalée comme une réaction indésirable grave (7,4 %) ou de grade 3/4 (8,2 %) dans le premier groupe, contre 3,1 % et 3,4 % dans le second. Des interruptions de traitement liées à la TVP ont été observées à des taux comparables entre les deux groupes.
  • Une embolie pulmonaire (EP) a été signalée comme réaction indésirable grave (3,7 %) ou de grade 3/4 (4,0 %) dans le premier groupe, contre 0,9 % et 0,9 % dans le second. Des interruptions de traitement liées à l'EP ont été observées à des taux comparables entre les deux groupes.
  • Les effets indésirables constatés chez ? 15 % des patients atteints de MM (groupes de traitement REVLIMID/dexaméthasone contre dexaméthasone/placebo) sont les suivants : fatigue (44 % contre 42 %), neutropénie (42 % contre 6 %), constipation (41 % contre 21 %), diarrhée (39 % contre 27 %), crampes musculaires (33 % contre 21 %), anémie (31 % contre 24 %), pyrexie (28 % contre 23 %), ?"dème périphérique (26 % contre 21 %), nausées (26 % contre 21 %), douleurs dorsales (26 % contre 19 %), infection des voies respiratoires supérieures (25 % contre 16 %), dyspnée (24 % contre 17 %), étourdissements et vertiges (23 % contre 17 %), thrombocytopénie (22 % contre 11 %), éruptions cutanées (21 % contre 9 %), tremblements (21 % contre 7 %), perte pondérale (20 % contre 15 %), rhinopharyngite (18 % contre 9 %), vision trouble (17 % contre 11 %), anorexie (16 % contre 10%) et dysgueusie (15 % contre 10 %).

Syndromes myélodysplasiques

  • La thrombocytopénie (61,5 % ; soit 91 patients sur 148) et la neutropénie (58,8 % ; 87 patients sur 148) étaient les événements indésirables les plus fréquemment signalés chez les patients atteints de SMD à délétion 5q.
  • Les effets indésirables de grade 3 et 4 rapportés chez ? 5 % des patients atteints de SMD à délétion 5q sont les suivants : neutropénie (53 %), thrombocytopénie (50 %), pneumonie (7 %), éruptions cutanées (7 %), anémie (6 %), leucopénie (5 %), fatigue (5 %), dyspnée (5 %) et douleurs dorsales (5 %).
  • Les autres effets indésirables rapportés chez ? 15 % des patients atteints de SMD à délétion 5q (REVLIMID) sont les suivants : diarrhée (49 %), prurit (42 %), éruptions cutanées (36 %), fatigue (31 %), constipation (24 %), nausées (24 %), rhinopharyngite (23 %), douleurs articulaires (22 %), pyrexie (21 %), douleurs dorsales (21 %), ?"dème périphérique (20 %), toux (20 %), étourdissements et vertiges (20 %), maux de tête (20 %), crampes musculaires (18 %), dyspnée (17 %), pharyngite (16 %), épistaxis (15 %), asthénie (15 %) et infection des voies respiratoires supérieures (15 %).

Lymphome à cellules du manteau

  • Les effets indésirables de grade 3 et 4 constatés chez ? 5 % des patients traités au REVLIMID dans l'essai sur le LCM (N = 134) sont les suivants : neutropénie (43 %), thrombocytopénie (28 %), anémie (11 %), pneumonie (9 %), leucopénie (7 %), fatigue (7 %), diarrhée (6 %), dyspnée (6 %) et neutropénie fébrile (6 %).
  • Les événements indésirables graves signalés chez ? 2 patients traités par monothérapie REVLIMID pour le LCM sont les suivants : bronchopneumopathie chronique obstructive, colite à Clostridium difficile, sepsie, carcinome basocellulaire et tachycardie supraventriculaire.
  • Les événements indésirables signalés chez ? 15 % des patients traités au REVLIMID dans l'essai sur le LCM sont les suivants : neutropénie (49 %), thrombocytopénie (36 %), fatigue (34 %), anémie (31 %), diarrhée (31 %), nausée (30 %), toux (28 %), pyrexie (23 %), éruptions cutanées (22 %), dyspnée (18 %), prurit (17 %), ?"dème périphérique (16 %), constipation (16 %) et leucopénie (15 %).
  • Les événements indésirables survenus chez les patients traités au REVLIMID dans l'essai sur le LCM ont entraîné au moins une interruption de traitement chez 76 patients (57 %), au moins une réduction de dose chez 51 patients (38 %) et un arrêt du traitement chez 26 patients (19 %).

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

Une surveillance périodique des niveaux de plasma de digoxine, conformément au jugement clinique et en fonction de la pratique clinique standard employée chez les patients recevant ce médicament, est recommandée pendant le traitement au REVLIMID. On ignore s'il existe une interaction entre la dexaméthasone et la warfarine. Il est conseillé de surveiller de près le temps de Quick et le rapport normalisé international (RIN) chez des patients atteints de MM qui prennent simultanément de la warfarine. Les agents érythropoïétiques, ou d'autres agents qui augmentent le risque de thrombose, tels que les thérapies à base d'?"strogènes, doivent être utilisés avec précaution chez les patients atteints de MM traités par bithérapie à la lénalidomide et à la dexaméthasone.

UTILISATION CHEZ DES POPULATIONS PARTICULIERES

Grossesse : si la grossesse est constatée en cours de traitement, interrompre immédiatement celui-ci. Dans ces circonstances, orienter la patiente vers un gynécologue-obstétricien expérimenté en termes de toxicité reproductive, en vue d'une évaluation approfondie et d'un soutien complémentaire. Tout soupçon d'exposition f?"tale au REVLIMID doit être signalé à la FDA via le programme MedWatch, en composant le 1-800-332-1088, et à Celgene Corporation en composant le 1-888-423-5436.

Mères allaitantes : l'absence de passage de REVLIMID dans le lait maternel n'a pas été démontrée. Étant donné que nombre de médicaments sont excrétés dans le lait maternel et étant donné les effets indésirables potentiels chez le nouveau-né, il est nécessaire de se prononcer en faveur de l'interruption de l'allaitement ou du médicament, en prenant en compte l'importance du traitement pour la mère.

Utilisation pédiatrique : l'innocuité et l'efficacité du médicament chez les patients pédiatriques âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies.

Utilisation gériatrique : les patients âgés étant plus enclins aux insuffisances rénales, la posologie doit faire l'objet d'une attention particulière et la fonction rénale doit être surveillée.

Insuffisance rénale : le REVLIMID étant principalement excrété sous forme non modifiée par voie rénale, il est recommandé d'en adapter la dose initiale afin d'obtenir une exposition appropriée au médicament chez les patients atteints d'une insuffisance rénale modérée (CLcr 30-60 ml/min) ou grave (CLcr <30 ml/min), ainsi que chez les patients sous dialyse.

Il est recommandé de consulter les informations de prescription complètes, y compris les AVERTISSEMENTS, CONTRE-INDICATIONS, MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS et EFFETS INDÉSIRABLES accompagnant le médicament.

À propos de Celgene

Située à Boudry dans le Canton de Neuchâtel, en Suisse, Celgene International Sàrl est une filiale en propriété exclusive et le siège international de Celgene Corporation. Celgene Corporation, basée à Summit, dans l'État du New Jersey, aux Etats-Unis, est une société pharmaceutique internationale intégrée qui se consacre principalement à la découverte, au développement et à la commercialisation de thérapies innovantes dans le traitement du cancer et de maladies inflammatoires à travers la régulation génétique et protéinique. Pour des informations complémentaires, veuillez vous rendre sur le site de la société à l'adresse www.celgene.com.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse renferme des énoncés prospectifs qui ne constituent pas des faits historiques. Ces énoncés prospectifs peuvent être identifiés par les mots « s'attend à », « anticipe », « pense », « prévoit », « estime », « envisage », « a l'intention de », « s'attend à » et d'autres expressions similaires. Ces énoncés prospectifs sont fondés sur les prévisions, les estimations, les projections et les hypothèses actuelles de la direction, et ne sont valables qu'à la date où elles sont émises. Nous n'assumons aucune obligation d'actualiser ces énoncés prospectifs, que ce soit en raison de nouvelles informations ou d'événements futurs, sauf si la loi l'exige. Ces énoncés prospectifs impliquent des incertitudes et des risques inhérents dont la plupart sont difficiles à prévoir et échappent généralement à notre contrôle. Les résultats réels peuvent être sensiblement différents de ceux sous-entendus dans ces énoncés prospectifs en raison de l'impact d'un certain nombre de facteurs importants, notamment ceux évoqués plus en détail dans notre rapport annuel sur formulaire 10-K et dans les autres rapports déposés auprès de la Commission américaine de contrôle des opérations boursières=(SEC).

Le texte du communiqué issu d'une traduction ne doit d'aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d'origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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