Celgene International Sàrl, une filiale en propriété exclusive de Celgene Corporation (NASDAQ : CELG), a annoncé aujourd'hui que les résultats de deux études portant sur des combinaisons du REVLIMID (lénalidomide) chez des patients souffrant d'un lymphome diffus à grandes cellules B (lymphome DLBCL) ont été présentés à l'Assemblée annuelle de l'American Society of Hematology à la Nouvelle Orléans, en Louisiane.

Dans la première étude, le Dr Nishitha M. Reddy a évalué si une combinaison de la lénalidomide au rituximab comme traitement d'entretien entraînerait une réduction cliniquement significative du taux de rechute, par rapport à un traitement à la lénalidomide uniquement. Les patients atteints du lymphome DLBCL avec un niveau de risque entre intermédiaire et élevé suivant l'index pronostique international (IPI) présentent une augmentation du risque de taux de rechute au cours de la première année après l'achèvement du traitement standard avec R-CHOP.

Quarante-quatre patients avec un IPI entre intermédiaire et élevé ont été randomisés pour recevoir soit 25 mg de lénalidomide par jour pendant 21 jours sur 28 (bras A : n=22) ou 20 mg de lénalidomide par jour pendant 21 jours sur 28 en combinaison avec le rituximab au jour 8 de chaque cycle (bras B : n=22). Le critère principal de l'étude était l'évaluation du taux survie sans maladie (DFS) au bout d'un an.

À un suivi médian de 28,3 mois, le taux de survie sans maladie après 2 ans et le taux de survie globale étaient respectivement de 86 % et de 84 %. Pour les patients du bras A et du bras B, le taux de survie sans maladie après 2 ans était de 90 % contre 82 %, et le taux de survie globale 96 % contre 72 %, respectivement (P=NS).

Les effets indésirables chez les patients avec des toxicités de grades 3-4 incluaient la neutropénie (23 %), la fatigue (13 %), l'hypothyroïdie (4 %), des TVP (2 %), des éruptions cutanées (2 %) et la neutropénie fébrile (3 %). Les effets toxiques connexes de grades 1-2 comprenaient l'hypothyroïdie (13 %) et les éruptions cutanées (45 %).

Les résultats de cette étude ont montré que la lénalidomide comme traitement d'entretien a démontré une activité clinique après une chimiothérapie standard chez les patients atteints du lymphome DLBCL avec un IPI de risque élevé.

Le Docteur Annalisa Chiappella a présenté les résultats d'une deuxième étude sur la lénalidomide, celle-ci réalisée sur des patients âgés souffrant du lymphome DLBCL sans antécédent de traitement. L'étude visait à évaluer si un schéma posologique associant la lénalidomide en chimiothérapie au rituximab (R-CHOP21) améliorerait le taux de réponse globale par rapport aux résultats historiques d'un traitement standard au RCHOP21.

L'auteur signale que le traitement standard pour les personnes âgées non traitées souffrant du lymphome DLBCL est le RCHOP21 ; toutefois, jusqu'à 40 % des patients présentent des défaillances. 49 patients ont participé à cette étude de phase II. Ils ont reçu le R-CHOP21 plus 15 mg de lénalidomide (R2CHOP21) entre les jours 1 et 14 pendant 6 cycles. L'amélioration du taux de réponse globale constituait le critère principal. Tous les cas ont été examinés de manière centralisée par un expert pathologiste.

Au bout de 6 cycles de R2CHOP21, le taux de réponse globale était de 92 %, le taux de réponse complète 86 % et le taux de réponse partielle de 6 %. À un suivi médian de 28 mois, le taux de survie globale sur 2 ans était de 92 % (IC à 95 % : 79-97), le taux de survie sans progression sur 2 ans de 80 % (IC à 95 % : 64-89) et le taux de survie sans événement sur 2 ans de 70 % (IC à 95 % : 55-81). Le taux de survie sans progression sur 2 ans chez les patients présentant un niveau de risque de l'index pronostique international (IPI) faible-intermédiaire, intermédiaire-élevé, et élevé était de 89 % (IC à 95 % : 62-97), 76 % (IC à 95 % : 47-90), et 72 % (IC à 95 % : 36-90), respectivement.

Les effets toxiques hématologiques et extra-hématologiques observés au cours du traitement étaient de nature légère. Aucun cas événement extra-hématologique de grade IV ni décès toxiques n'a été signalé.

Dans l'étude présentée par le Dr Chiappella, le taux de réponse globale pour les sous-types GCB et non-GCB était 88 % (taux de réponse complète : 81 %) et 88 % (taux de réponse complète : 88 %), respectivement. À un suivi médian de 28 mois, le taux de survie sans progression sur 2 ans était de 71 % (IC à 95 % : 40-88) dans le groupe GCB et de 81 % (IC à 95 % : 51-93) dans le groupe non-GCB.

Les résultats du R2CHOP21 chez les patients âgés avec un niveau de risque de l'IPI faible, en particulier dans les sous-groupes GC, justifient un essai randomisé de phase III comparant l'action du R2CHOP21 à celle du R-CHOP21 chez les patients non traités souffrant d'un lymphome DLBCL non-GCB.

Enfin, le Dr Elise Chong a présenté les résultats de l'étude de la combinaison de la lénalidomide et du rituximab pour le traitement du lymphome indolent ou du manteau. L'étude visait à déterminer si la combinaison lénalidomide plus rituximab pourrait améliorer les taux de réponse chez les patients précédemment traités par rituximab.

42 patients souffrant de lymphome indolent ou du manteau qui étaient résistants, réfractaires ou qui ont rechuté dans un schéma posologique contenant le rituximab ont participé à cette étude, recevant 10 mg de lénalidomide chaque jour et 8 mg de dexaméthasone par semaine dans deux cycles de traitement de 28 jours. Après une évaluation de la réponse à cette phase, tous les patients ont reçu quatre doses hebdomadaires de rituximab à 375 mg/m2 dans un troisième cycle, en plus du traitement à la lénalidomide plus dexaméthasone. Le traitement à la lénalidomide plus dexaméthasone a été prolongé chez les répondant stables et répondeurs, jusqu'à observation d'une progression de la maladie ou du développement d'effets toxiques cliniquement inacceptables. L'amélioration du taux de réponse constituait le critère principal. Tous les cas ont été examinés de manière centralisée par un expert pathologiste.

Le taux de réponse pour tous les patients évaluables (n = 40) après le traitement rituximab plus lénalidomide était de 65 %, avec un taux de réponse complète de 40 %. Chez les patients présentant un lymphome folliculaire (n = 24), le taux de réponse globale était de 67 % avec un taux de réponse complète de 33 %. Chez les patients présentant un lymphome à cellules du manteau (n = 10), le taux de réponse globale était de 60 % ; toutes les réponses étaient complètes. Chez les patients avec d'autres sous-types (n = 6), le taux de réponse globale était de 67 % avec un taux de réponse complète de 33 %.

Les effets indésirables de grade 3-4 les plus communs observés étaient la neutropénie (48 %), l'hypokaliémie (12 %), l'hypophosphorémie (8 %), les éruptions cutanées (6 %), la flambée tumorale (4 %) et les troubles gastro-intestinaux (4 %).

REVLIMID® n'est indiqué pour le traitement des patients souffrant du lymphome diffus à grandes cellules B dans aucun pays.

À propos du REVLIMID®

REVLIMID est approuvé en association avec la dexaméthasone pour le traitement des patients atteints d'un myélome multiple ayant bénéficié au préalable d'au moins un autre traitement dans près de 70 pays d'Europe, des Amériques, du Moyen-Orient et d'Asie, ainsi que pour le traitement des patients dont la maladie a progressé à l'issue d'un traitement en Australie et en Nouvelle-Zélande.

REVLIMID est également approuvé aux États-Unis, au Canada, en Suisse, en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans plusieurs pays d'Amérique latine, ainsi qu'en Malaisie et en Israël, pour l'anémie avec dépendance transfusionnelle du fait de SMD de risque faible ou intermédiaire 1 associé à une anomalie cytogénétique de délétion 5q avec ou sans anomalies cytogénétiques supplémentaires. Il est approuvé en Europe pour l'anémie avec dépendance transfusionnelle du fait de syndromes myélodysplasiques de risque faible ou intermédiaire associé à une anomalie cytogénétique 5q lorsque les autres solutions thérapeutiques sont insuffisantes ou inappropriées.

En outre, REVLIMID est approuvé aux États-Unis pour le traitement de patients atteints du lymphome du manteau (LCM) dont la maladie a rechuté ou progressé après deux traitements consécutifs, dont l'un au bortezomib.

Informations réglementaires pour Revlimid aux États-Unis

REVLIMID® (lénalidomide) en combinaison avec la dexaméthasone est indiqué pour le traitement de patients atteints de myélome multiple qui ont reçu au moins un traitement préalable

Le REVLIMID® (lénalidomide) est indiqué pour le traitement de patients atteints d'une anémie dépendante de transfusion due à des syndromes myélodysplasiques (SMD) de risque faible ou intermédiaire 1 associés à une anormalité cytogénétique de délétion 5q avec ou sans anormalités cytogénétiques supplémentaires

Le REVLIMID® (lénalidomide) est indiqué pour le traitement de patients atteints du lymphome à cellules du manteau (LCM) dont la maladie est en rechute ou a progressé après deux traitements préalables, dont l'un incluait le bortézomib

Le REVLIMID n'est pas indiqué ni recommandé pour le traitement des patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC) en dehors d'essais cliniques contrôlés.

Informations importantes de sécurité

AVERTISSEMENT : TOXICITÉ EMBRYO-F?'TALE, TOXICITÉ HÉMATOLOGIQUE et THROMBOSE VEINEUSE

Toxicité pour l'embryon ou le f?"tus

Ne pas utiliser REVLIMID pendant la grossesse. Le lénalidomide, un analogue du thalidomide, a généré des malformations des membres lors d'une étude du développement chez les singes. Le thalidomide est un tératogène humain connu qui génère des malformations congénitales graves et potentiellement mortelles chez les humains. La prise de lénalidomide pendant la grossesse peut entraîner des malformations congénitales ou le décès d'un f?"tus en développement. Les femmes en âge de procréer doivent obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de commencer un traitement au REVLIMID. Elles doivent utiliser deux modes de contraception ou s'abstenir en permanence de tout rapport hétérosexuel pendant le traitement au REVLIMID et pendant les quatre semaines qui suivent. Pour éviter l'exposition du f?"tus au lénalidomide, REVLIMID n'est disponible que dans le cadre d'un programme de distribution restreinte appelé REVLIMID REMS TM (anciennement programme « RevAssist®»).

De plus amples informations sur le programme REVLIMID REMS TM sont disponibles à l'adresse www.celgeneriskmanagement.com ou par téléphone en composant le numéro sans frais du fabricant 1-888-423-5436.

Toxicité hématologique (neutropénie et thrombocytopénie)

REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie graves. Quatre-vingts pour cent des patients atteints de SMD associés à une délétion 5q ont nécessité de retarder / réduire le dosage au cours de l'étude majeure. Trente-quatre pour cent des patients ont nécessité un deuxième report / une deuxième réduction du dosage. Une toxicité hématologique de grade 3 ou 4 a été observée chez 80 % des patients participant à l'étude. L'hémogramme complet des patients sous traitement pour un SMD associé à une délétion 5q doit être surveillé chaque semaine pendant les 8 premières semaines de traitement et au moins une fois par mois par la suite. Certains patients peuvent nécessiter une interruption ou une réduction du dosage, ou avoir besoin de produits sanguins ou de facteurs de croissance.

Thrombose veineuse

Le REVLIMID a démontré un risque considérablement accru de thrombose veineuse profonde et d'embolie pulmonaire chez les patients atteints de MM qui ont été traités par une polythérapie au REVLIMID et à la dexaméthasone. Il est conseillé aux patients et aux médecins de surveiller les signes et symptômes de thromboembolie. Il convient de recommander aux patients de consulter un médecin s'ils développement des symptômes comme un manque de souffle, des douleurs thoraciques ou une tuméfaction des bras ou des jambes. On ignore si un traitement prophylactique anticoagulant ou antiplaquettaire prescrit conjointement avec le REVLIMID pourrait réduire le risque de thrombose veineuse. La décision de prendre des mesures prophylactiques doit être mûrement réfléchie après avoir évalué les facteurs de risques sous-jacents de chaque patient.

CONTRE-INDICATIONS

Grossesse :

  • REVLIMID peut nuire au f?"tus lorsqu'il est administré à la femme enceinte. La lénalidomide est contre-indiquée chez les femmes enceintes. Si ce médicament est utilisé pendant la grossesse ou si la patiente contracte une grossesse au cours du traitement, elle doit être informée des risques potentiels pour le f?"tus

Réactions allergiques :

  • REVLIMID est contre-indiqué chez les patients ayant démontré une hypersensibilité (à savoir, l'?"dème de Quincke, le syndrome de Stevens-Johnson, la nécrolyse épidermique toxique) à la lénalidomide

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Toxicité chez l'embryon et le f?"tus :

  • REVLIMID est un médicament analogue de la thalidomide, un agent tératogène connu chez l'homme qui entraîne de graves malformations congénitales ou le décès d'embryons et de f?"tus. Une étude sur le développement embryof?"tal de singes indique que la lénalidomide produit des malformations chez les descendants des singes femelles ayant reçu le médicament pendant la grossesse, semblables à des malformations congénitales observées chez l'homme après exposition à la thalidomide pendant la grossesse.
  • Les femmes avec potentiel de reproduction : doivent éviter de contracter une grossesse pendant au moins 4 semaines avant de commencer une thérapie au REVLIMID, au cours du traitement, pendant les interruptions de traitement et pendant 4 semaines après l'arrêt de la thérapie au REVLIMID. Doivent s'engager à s'abstenir continuellement de rapports sexuels hétérosexuel ou à utiliser deux méthodes de contraceptions fiables, dès 4 semaines avant le début du traitement au REVLIMID, au cours du traitement, pendant les interruptions de traitement et continuer 4 semaines après l'arrêt du traitement au REVLIMID ; Doivent obtenir 2 tests de grossesse négatifs avant le début du traitement
  • Chez les hommes : le lénalidomide est présent dans le sperme des patients ayant reçu le médicament. Les hommes doivent toujours utiliser un préservatif synthétique ou en latex lors de tout contact sexuel avec des femmes avec potentiel de reproduction pendant le traitement au REVLIMID et jusqu'à 28 jours après l'arrêt du traitement, même s'ils ont subi une vasectomie réussie. Les patients de sexe masculin prenant le REVLIMID ne doivent pas faire don de son sperme.
  • Don du sang : les patients ne doivent pas faire de don de sang au cours du traitement avec REVLIMID et pendant 1 mois après l'arrêt du traitement, car une femme enceinte pourrait recevoir ce sang et son f?"tus pourrait alors être exposé au REVLIMID

Le programme REVLIMID REMS

À cause des risques pour l'embryon et le f?"tus, REVLIMID est disponible uniquement via un programme de distribution restreint en vertu d'une stratégie d'évaluation et d'atténuation des risques (REMS) appelé REVLIMID REMS (anciennement programme « RevAssist® »). Les prescripteurs et les pharmaciens doivent être certifiés par le programme ; les patients doivent signer un accord et se conformer aux exigences. De plus amples informations sur le programme REVLIMID REMS sont disponibles à l'adresse www.celgeneriskmanagement.com ou par téléphone au 1-888-423-5436.

Toxicité hématologique : REVLIMID peut provoquer des neutropénies et des thrombocytopénies graves. Myélome multiple : les patients prenant le REVLIMID contre le myélome multiple doivent faire un suivi de leur hémogramme toutes les 2 semaines pendant les 12 premières semaines, puis une fois par mois. Dans les études communes de myélome multiple, les toxicités hématologiques de grade 3 et 4 étaient plus fréquentes chez les patients traités avec la combinaison thérapeutique REVLIMID et dexaméthasone que chez les patients traités avec la dexaméthasone uniquement. Lymphome à cellules du manteau : les patients prenant le REVLIMID contre le lymphome à cellules du manteau doivent faire un suivi de leur hémogramme sur une base hebdomadaire pendant le premier cycle (28 jours), puis toutes les 2 semaines pendant les cycles 2 à 4, et enfin une fois par mois. Dans l'étude portant sur le lymphome à cellules du manteau, des cas de neutropénie de grade 3 ou 4 ont été signalés chez 43 % des patients. La thrombocytopénie de grade 3 ou 4 a été signalée chez 28 % des patients. Une interruption du traitement ou une réduction de la dose peuvent s'avérer nécessaire pour les patients

Thromboembolie veineuse : les évènements thromboemboliques veineux (principalement thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire) sont survenus chez des patients atteints de myélome multiple traité dans une combinaison thérapeutique à la lénalidomide et chez les patients atteints du syndrome myélodysplasique ou du lymphome à cellules du manteau traités à la lénalidomide en monothérapie. On ignore si un traitement prophylactique anticoagulant ou anti-plaquettaire prescrit parallèlement au REVLIMID peut réduire le risque de thromboembolies veineuses.

Augmentation de la mortalité des patients souffrant de LLC : Lors d'un essai clinique du traitement de première intention de patients souffrant de LLC, un traitement par monothérapie reposant sur le REVLIMID a augmenté le risque de décès comparativement à la monothérapie par chlorambucil. Lors d'une analyse intermédiaire, 34 décès sont survenus parmi les 210 patients du volet de traitement par REVLIMID comparativement aux 18 décès parmi les 211 patients du volet de traitement par chlorambucil, et le ratio des risques de la survie globale était de 1,92 [IC à 95 % : 1,08 à 3,41], ce qui est conforme à une augmentation de 92 % du risque de décès. Des réactions cardiovasculaires indésirables graves, dont la fibrillation auriculaire, l'infarctus du myocarde et l'insuffisance cardiaque sont survenues plus souvent dans le volet de traitement par REVLIMID. Le REVLIMID n'est pas indiqué et n'est pas recommandé pour le traitement de la LLC à l'extérieur d'essais cliniques contrôlés.

Malignités secondaires : chez les patients atteints de myélome multiple traités avec la lénalidomide dans des études comprenant du melphalan et la greffe de cellules souches, il a été observé une plus grande incidence aux deuxièmes tumeurs primaires, en particulier la leucémie myélogène aiguë (AML) et le lymphome hodgkinien, comparativement aux patients du groupe ayant reçu un traitement similaire mais sans lénalidomide. Surveiller le développement de tumeurs malignes secondaires chez les patients. Prendre en compte l'avantage potentiel de la lénalidomide et le risque de deuxièmes tumeurs primaires lorsque l'on envisage un traitement à la lénalidomide

Hépatotoxicité : Des insuffisances hépatiques, y compris des cas fatals, se sont présentées chez les patients traités au lénalidomide en association au dexaméthasone. Le mécanisme de cette hépatotoxicité d'origine médicamenteuse est inconnu. Les maladies hépatiques virales préexistantes, des enzymes hépatiques élevées à la référence et des médicaments concomitants pourraient être des facteurs de risque. Surveiller régulièrement les enzymes hépatiques. Arrêter la prise de REVLIMID en cas d'augmentation des enzymes hépatiques. Une fois revenues aux valeurs de référence, le traitement à une dose inférieure peut être envisagé.

Réactions allergiques : l'?"dème de Quincke et de graves réactions dermatologiques, y compris le syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et l'épidermolyse aiguë toxique ont été rapportés. Ces événements peuvent être fatals. Les patients ayant des antécédents d'éruption cutanée de grade 4 associé au traitement à la thalidomide ne doivent pas recevoir le REVLIMID. L'interruption ou l'arrêt du traitement au REVLIMID doivent être envisagés en cas d'éruption cutanée de grades 2-3. REVLIMID doit être interrompu en cas d'?"dème de Quincke, d'éruption cutanée de grade 4, d'éruption de nature exfoliatrice ou bulleuse, de syndrome de Stevens-Johnson ou d'épidermolyse aiguë toxique, et le traitement ne doit pas être repris après l'arrêt de ces réactions. Les gélules de REVLIMID contiennent du lactose. Le profil bénéfice-risque du traitement au REVLIMID doit être évalué chez les patients intolérants au lactose

Syndrome de lyse tumorale : des instances fatales du syndrome de lyse tumorale (SLT) ont été observées lors de traitements à la lénalidomide. Les patients présentant un risque de syndrome de lyse tumorale sont ceux ayant une charge tumorale élevée avant le traitement. Ces patients doivent être étroitement surveillés et que les précautions appropriées doivent être prises

Réaction de flambée tumorale : la réaction de flambée tumorale (RTE) s'est produite pendant l'usage expérimental de la lénalidomide contre la leucémie lymphoïde chronique (LLC) et le lymphome, et se caractérise par une enflure des ganglions lymphatiques, un peu de fièvre, de la douleur et des éruptions cutanées. Le REVLIMID n'est pas indiqué et n'est pas recommandé pour le traitement de la LLC à l'extérieur d'essais cliniques contrôlés.

La surveillance et l'évaluation de toute RTE sont recommandées chez les patients souffrant de LCM. La RTE peut imiter l'évolution de la maladie. Chez les patients souffrant d'une RTE de grade 3 ou 4, on recommande d'interrompre le traitement par lénalidomide jusqu'à la résolution de la RTE au grade 1 ou inférieur. Dans le cadre de l'essai sur la LCM, environ 10 % des sujets ont signalé une RTE ; tous les cas avaient une gravité de grade 1 ou 2. Tous les événements sont survenus lors du cycle 1, et un des patients a développé une RTE à nouveau lors du cycle 11. Le lénalidomide peut être poursuivi chez les patients avec une RTE de grade 1 ou 2 sans interruption ou modification, à l'entière discrétion du médecin. Les patients présentant une RTE de grade 1 ou 2 peuvent être également traités par corticostéroïdes, par anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et/ou par analgésiques opioïdes pour la gestion des symptômes de la RTE. Les patients présentant une RTE de grade 3 ou 4 peuvent être traités pour la gestion des symptômes selon les consignes de traitement des RTE de grade 1 ou 2.

EFFETS INDÉSIRABLES

Myélome multiple :

  • Dans le groupe de traitement au REVLIMID/dexaméthasone, 269 patients (76 %) ont subi au moins une interruption du traitement avec ou sans réduction de la dose du médicament REVLIMID, contre 199 patients (57 %) dans le groupe de traitement au placebo/dexaméthasone.
  • Parmi ces patients ayant subi une interruption de traitement avec ou sans une réduction de la dose, 76 % (269 patients sur 353) contre 57 % (199 patients sur 350), 50 % dans le groupe de traitement REVLIMID/dexaméthasone ont subi au moins une interruption supplémentaire avec ou sans une réduction de la dose, contre 21 % dans le groupe de traitement au placebo/dexaméthasone.
  • La majorité des effets indésirables et des effets indésirables de grade 3/4 ont été plus fréquents chez les patients atteints de myélome multiple ayant une polythérapie REVLIMID/dexaméthasone, comparativement aux patients sous placebo/dexaméthasone.
  • Des cas de neutropénie de grade 3/4 se sont produits chez 33,4 % des patients contre 3,4 % ; 2,3 % ont été affectés par une neutropénie fébrile de grade 3/4 contre 0 %.
  • Des cas de thrombose veineuse profonde ont été signalés en tant qu'effet indésirable grave aux médicaments (7,4 %) ou de grade 3/4 (8,2 %) par rapport à 3,1 % et 3,4 %. Des interruptions de traitement en raison de la TVP ont été signalées à des taux comparables entre les différents groupes.
  • Des cas d'embolisme pulmonaire (EP) ont été signalés en tant qu'effet indésirable grave aux médicaments (3,7 %) ou de grade 3/4 (4,0 %) par rapport à 0,9 % et 0,9 %. Des interruptions de traitement en raison de l'EP ont été signalées à des taux comparables entre les différents groupes.
  • Effets indésirables rapportés chez ?15 % des patients atteints de myélome multiple (REVLIMID/dexaméthasone contre dexaméthasone/placebo) : fatigue (44 % contre 42 %), neutropénie (42 % contre 6 %), constipation (41 % contre 21 %), diarrhée (39 % contre 27 %), crampes musculaires (33 % contre 21 %), anémie (31 % contre 24 %), pyrexie (28 % contre 23 %), ?"dème périphérique (26 % contre 21 %), nausées (26 % contre 21 %), douleurs dorsales (26 % contre 19 %), infection des voies respiratoires supérieures (25 % contre 16 %), dyspnée (24 % contre 17 %), étourdissements (23 % contre 17 %), thrombocytopénie (22 % contre 11 %), éruption cutanée (21 % contre 9 %), tremblements (21 % contre 7 %), perte de poids (20 % contre 15 %), rhinopharyngite (18 % contre 9 %), vision trouble (17 % contre 11 %), anorexie (16 % contre 10 %), et dysgueusie (15 % contre 10 %).

Syndromes myélodysplasiques :

  • La thrombocytopénie (61,5 % ; 91/148) et la neutropénie (58,8 % ; 87/148) ont été les effets indésirables les plus fréquemment observés dans la population atteinte du syndrome myélodysplasique (SMD) 5q de suppression.
  • Les effets indésirables de grades 3/4 rapportés chez ? 5 % des patients atteints de syndromes myélodysplasiques à délétion 5q sont les suivants : neutropénie (53 %), thrombocytopénie (50 %), pneumonie (7 %), éruptions cutanées (7 %), anémie (6 %), leucopénie (5 %), fatigue (5 %), dyspnée (5 %) et douleurs dorsales (5 %).
  • Les autres effets indésirables rapportés chez ?15 % des patients atteints du syndrome myélodysplasique (SMD) 5q de suppression (REVLIMID) : diarrhée (49 %), prurit (42 %), éruption cutanée (36 %), fatigue (31 %), constipation (24 %), nausées (24 %), rhinopharyngite (23 %), arthralgie (22 %), pyrexie (21 %), douleurs dorsales (21 %), ?"dème périphérique (20 %), toux (20 %), étourdissements (20 %), céphalées (20 %), crampes musculaires (18 %), dyspnée (17 %), pharyngite (16 %), épistaxis (15 %), asthénie (15 %), infection des voies respiratoires supérieures (15 %).

Lymphome à cellules du manteau

  • Les effets indésirables de grades 3/4 rapportés chez ? 5 % des patients traités par REVLIMID dans le cadre de l'essai LCM (n = 134) sont, notamment : neutropénie (43 %), thrombocytopénie (28 %), anémie (11 %), pneumonie (9 %), leucopénie (7 %), fatigue (7 %), diarrhée (6 %), dyspnée (6 %) et neutropénie fébrile (6 %).
  • Des événements indésirables graves ont été signalés chez 2 patients ou plus traités par une monothérapie de REVLIMID pour la LCM, notamment la bronchopneumopathie chronique obstructive, la colite au Clostridium difficile, la sepsie, le carcinome basocellulaire et la tachycardie supraventriculaire.
  • Parmi les événements indésirables signalés chez 15 % des patients ou plus traités par REVLIMID lors de l'étude sur la LCM, notons la neutropénie (49 %), la thrombocytopénie (36 %), la fatigue (34 %), l'anémie (31 %), la diarrhée (31 %), la nausée (30 %), la toux (28 %), la pyrexie (23 %), l'éruption cutanée (22 %), la dyspnée (18 %), le prurit (17 %), l'?"dème périphérique (16 %), la constipation (16 %) et la leucopénie (15 %).
  • Les événements indésirables signalés chez les patients traités par REVLIMID pendant l'essai pour la LCM ont entraîné au moins une interruption de la dose chez 76 (57 %) patients, au moins une diminution de la dose chez 51 (38 %) patients et l'arrêt du traitement chez 26 (19 %) patients.

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

La surveillance périodique des concentrations plasmatiques de digoxine est recommandée lors de l'administration du médicament REVLIMID, conformément au jugement clinique et suivant les pratiques cliniques standards chez les patients recevant ce médicament. On ignore s'il existe une interaction entre la dexaméthasone et la warfarine. La surveillance étroite des PT et INR est recommandée chez les patients atteints de myélome multiple recevant une administration concomitante de la warfarine. Les agents érythropoïétiques, ou d'autres agents pouvant augmenter le risque de thrombose, tels que des thérapies de l'?"strogène contenant, doivent être utilisés avec prudence chez les patients atteint de myélome multiple recevant la lénalidomide avec la dexaméthasone

UTILISATION SUR DES POPULATIONS PARTICULIÈRES

Grossesse : si la grossesse est constatée en cours de traitement, interrompre immédiatement celui-ci. Dans ces circonstances, orienter la patiente vers un gynécologue-obstétricien expérimenté en termes de toxicité reproductive, en vue d'une évaluation approfondie et d'un soutien complémentaire. Signaler toute exposition suspectée du f?"tus à REVLIMID à la FDA via le programme MedWatch en composant le 1-800-332-1088, et également à Celgene Corporation en composant le 1-888-423-5436.

Mères allaitantes : on ignore si le REVLIMID est excrété dans le lait maternel humain. Étant donné que de nombreux médicaments sont excrétés dans le lait maternel humain et en raison du potentiel d'effets indésirables chez les nourrissons, il faut décider s'il faut interrompre l'allaitement ou le traitement, en prenant en compte l'importance du médicament pour la mère.

Usage chez l'enfant : l'innocuité et l'efficacité chez les patients en pédiatrie de moins de 18 ans n'ont pas été établies.

Usage gériatrique : étant donné que les patients âgés sont davantage prédisposés à une diminution de la fonction rénale, il faut choisir soigneusement la dose qu'on leur administre. Surveiller la fonction rénale.

Insuffisance rénale : puisque le REVLIMID est principalement excrété sous forme inchangée par les reins, des ajustements de la dose de départ du REVLIMID sont recommandés afin de aux patients souffrant d'insuffisance rénale modérée (CLcr 30-60 ml/min) ou sévère (CLcr < 30 ml/min) et aux patients sous dialyse une exposition suffisante au médicament.

Consulter les informations de prescription, y compris l'encadré sur les MISES EN GARDES, CONTRE-INDICATIONS, MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS et EFFETS INDÉSIRABLES.

À propos de Celgene

Celgene International Sàrl, située à Boudry dans le Canton de Neuchâtel, en Suisse, est une filiale à part entière de Celgene Corporation et son siège international. Celgene Corporation, basée à Summit dans l'État du New Jersey, est une société pharmaceutique internationale intégrée spécialisée dans la découverte, le développement et la commercialisation de traitements novateurs de lutte contre le cancer et les maladies inflammatoires au moyen de la régulation génique et protéinique. Pour plus d'informations, veuillez visiter le site www.celgene.com.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse renferme des énoncés prospectifs qui ne constituent pas des faits historiques. Ces énoncés prospectifs peuvent être identifiés par les mots « s'attend à », « anticipe », « pense », « prévoit », « estime », « envisage », « a l'intention de », « s'attend à » et d'autres expressions similaires. Ces énoncés prospectifs sont fondés sur les prévisions, les estimations, les projections et les hypothèses actuelles de la direction, et ne sont valables qu'à la date où elles sont émises. Nous n'assumons aucune obligation d'actualiser ces énoncés prospectifs, que ce soit en raison de nouvelles informations ou d'événements futurs, sauf si la loi l'exige. Ces énoncés prospectifs impliquent des incertitudes et des risques inhérents dont la plupart sont difficiles à prévoir et échappent généralement à notre contrôle. Les résultats réels peuvent être sensiblement différents de ceux sous-entendus dans ces énoncés prospectifs en raison de l'impact d'un certain nombre de facteurs importants, notamment ceux évoqués plus en détail dans notre rapport annuel sur formulaire 10-K et dans les autres rapports déposés auprès de la Commission américaine de contrôle des opérations boursières=(SEC).

Le texte du communiqué issu d'une traduction ne doit d'aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d'origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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