Celgene France, une filiale à part entière de Celgene Corporation (NASDAQ : CELG), a annoncé aujourd’hui que les données de tolérance et d’efficacité à long terme d’OTEZLA® (apremilast) issues de l’étude de phase III ESTEEM ont été présentées lors du 73e congrès annuel de l’American Academy of Dermatology (AAD) à San Francisco. OTEZLA® est un inhibiteur oral de la phosphodiestérase 4 (PDE4) indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez les patients adultes en cas d’échec, ou de contre-indication, ou d’intolérance aux autres traitements systémiques dont la ciclosporine, le méthotrexate ou la photothérapie UVA + psoralène (PUVA thérapie), et, seul ou en association avec un traitement de fond antirhumatismal (DMARD), dans le traitement du rhumatisme psoriasique actif chez les patients adultes ayant présenté une réponse insuffisante ou une intolérance à un traitement de fond antérieur.

Les patients d’ESTEEM 1 et 2 ont été ont été randomisés dans un rapport de 2/1 entre 2 groupes : aprémilast 30 mg deux fois par jour et placebo pendant 16 semaines. À la semaine 16, les patients ont poursuivi le traitement par OTEZLA® ou ont été randomisés dans le groupe aprémilast 30 mg deux fois par jour jusqu’à la semaine 32. Les patients initialement randomisés dans le groupe aprémilast qui ont obtenu une réponse PASI1-75 (ESTEEM 1) ou un PASI-50 (ESTEEM 2) à la semaine 32 ont ensuite été randomisés soit dans le groupe aprémilast 30 mg deux fois par jour, soit dans le groupe placebo.

« Les données à long terme sont cruciales pour le psoriasis, car les patients peuvent souffrir de cette maladie leur vie entière », explique le Dr Jeffrey Crowley, Bakersfield Dermatology, Bakersfield, Californie. « Les résultats de tolérance à deux ans d’Otezla® ajoutés aux données d’efficacité à long terme sur les symptômes difficiles à traiter peuvent être utiles aux dermatologues et aux patients à la recherche d’autres solutions de traitement. »

ESTEEM 2 : Données à la semaine 52 observées chez les patients avec un psoriasis des ongles, du cuir chevelu ou palmo-plantaire

Une analyse des données d’ESTEEM 2 présentées à l’AAD a démontré des améliorations durables à la semaine 52 parmi les patients ayant présenté une réponse PASI-50 (patients ayant atteint une réduction de 50% du score PASI à la semaine 32) sur les zones difficiles à traiter, comme les ongles, le cuir chevelu, les paumes et la plante des pieds (connu sous le nom de psoriasis palmo-plantaire).

Parmi les patients atteints de psoriasis aux ongles ayant un indice de sévérité du psoriasis aux ongles (NAPSI) ≥ 1, 45% (78/175) des patients ayant reçu 30 mg d’aprémilast deux fois par jour, avaient une amélioration d’au moins 50% du NAPSI (NAPSI-50) à la semaine 16 versus à 19%(17/91) dans le groupe placebo (p < 0,0001).

L’atteinte de NAPSI-50 était généralement maintenue jusqu’à 52 semaines chez les patients (69%, n = 35) ayant reçu de l’aprémilast et qui ont présenté une réponse PASI-50.

Parmi les patients qui à l’inclusion étaient atteints de psoriasis du cuir chevelu modéré à très sévère, 41% (72/176) de ceux ayant reçu 30 mg d’aprémilast deux fois par jour, avaient une évaluation du cuir chevelu selon l’évaluation globale du médecin (ScPGA) de clair (zéro) à minime (un) à la semaine 16, comparativement à 17% (16/93) dans le groupe placebo (p < 0,0001). Le score ScPGA de zéro ou d’un était généralement maintenu jusqu’à 52 semaines chez les patients (63%, n = 32) ayant reçu OTEZLA® au départ et qui ont présenté une réponse PASI-50.

Parmi les patients qui à l’inclusion étaient atteints de psoriasis palmo-plantaire modéré à sévère, 65% (17/26) de ceux traités par 30 mg d’aprémilast deux fois par jour avaient une évaluation du psoriasis palmo-plantaire selon l’évaluation globale du médecin (PPPGA) de clair (zéro) à presque clair (un) à la semaine 16, comparativement à 31% par rapport au groupe placebo (p = 0,0315). Un score PPPGA de zéro ou d’un a été maintenu jusqu’à la semaine 52 (n=4 sur 4 patients) chez les patients randomisés dans le groupe aprémilast et ayant obtenu une réponse PASI-50 à la semaine 32.

PSOR-005, ESTEEM 1 et ESTEEM 2 : Données palmo-plantaires à 16 semaines

Une analyse des essais PSOR-005, ESTEEM 1 et ESTEEM 2 montre qu’OTEZLA® a amélioré le psoriasis palmo-plantaire d’un sous-ensemble de patients atteints de psoriasis en plaques chronique modéré à sévère avec atteinte palmo-plantaire.

Parmi les patients atteints de psoriasis palmo-plantaire au départ avec un score (PPPGA) d’un ou plus (n = 427) au cours des trois études (49 dans PSOR-005, 254 dans ESTEEM 1 et 124 dans ESTEEM2), un pourcentage plus élevé de patients ayant reçu 30 mg d’aprémilast deux fois par jour avait un PPPGA réduit à clair ou presque clair comparativement au placebo à la semaine 16 dans les trois essais [(PSOR-005 : 70% (19/27) vs. 32% (7/22), , p = 0,0072 ; ESTEEM 1 : 63% (107/169) vs. 45% (38/85) respectivement, p = 0,0047 ; ESTEEM 2 : 71% (55/78) vs. 37% (17/46), respectivement p = 0,0003)].

Parmi les patients qui à l’inclusion avaient un psoriasis palmo-plantaire modéré à sévère (score PPPGA de 3 ou plus) (n=144 au travers des 3 études – 19 dans PSOR-005, 83 dans ESTEEM 1 et 42 dans ESTEEM 2), un plus grand pourcentage de patients ayant reçu 30 mg d’aprémilast deux fois par jour avait un PPPGA réduit à clair ou presque clair comparativement au placebo à la semaine 16 dans l’essai PSOR-005 [67% (6/9 vs 20% (2/10) respectivement, P=0,0397] et ESTEEM 2 [65% (17/26) vs 31% (5/16) respectivement, P=0,0315]. Il n’y pas eu de différence significative entre le groupe aprémilast et le groupe placebo à la semaine 16 dans ESTEEM 1 [39% (22/57) vs 31% (8/26) respectivement, P=0,4912].

ESTEEM 1 : Données de tolérance à deux ans

Les résultats à long terme (semaine 104) de l’essai ESTEEM 1 indiquaient qu’aucun nouveau signal de pharmacovigilance / tolérance n’avait été identifié chez les patients ayant reçu 30 mg d’aprémilast deux fois par jour (844 patients ont été randomisés et 444 ont poursuivi le traitement pendant la deuxième année).

Comme pour les événements indésirables (EI) signalés durant les 52 premières semaines d’exposition, la majorité des EI signalés entre les semaines 52 et 104 étaient de sévérité légère à modérée et n’ont pas entraîné d’interruption de traitement. Les EI les plus fréquemment signalés au cours de la période contrôlée par placebo et des périodes d’exposition à OTEZLA® étaient les diarrhées, les nausées, les infections des voies respiratoires supérieures, les rhinopharyngites, les céphalées de tension et les céphalées.

Le rapport d’incidence ajusté selon l’exposition (EAIR) pour les EI graves n’a pas augmenté avec la durée de l’exposition à OTEZLA®, comparativement à la période contrôlée par placebo. Il n’y a eu aucune modification cliniquement significative des constantes biologiques au cours de la période d’exposition de 104 semaines. Le rapport d’incidence des événements cardiaques majeurs, des tumeurs solides, des hémopathies malignes et des infections graves était comparable entre les bras placebo et apremilast au cours de la période contrôlée par placebo. Aucune augmentation de l’incidence n’a été signalée avec une exposition d’OTEZLA® à long terme entre les semaines 52 et 104.

À propos des études ESTEEM

Les études ESTEEM 1 et 2 sont deux études pivots de phase III randomisées et contrôlées versus placebo, qui évaluent OTEZLA® chez les patients diagnostiqués avec un psoriasis en plaques modéré à sévère depuis au moins 12 mois, et qui étaient également candidats à une photothérapie ou un traitement systémique. Environ 1 250 patients ont été randomisés dans un rapport de 2/1 pour l’administration de 30 mg d’aprémilast deux fois par jour ou d’un placebo après une période d’ajustement initiale de cinq jours, pendant les 16 premières semaines, suivi d’une phase de maintien entre les semaines 16 et 32, au cours desquelles les patients sous placebo sont passés à une dose de 30 mg d’aprémilast deux fois par jour jusqu’à la semaine 32, et une phase randomisée de sevrage pour les sujets répondants entre la semaine 32 et la semaine 52, selon leur randomisation initiale sous aprémilast et leur réponse PASI. Approximativement 30 % de tous les patients avaient préalablement reçu une photothérapie et 54 % d’entre eux avaient reçu une thérapie systémique conventionnelle et/ou biologique préalable2.

À propos de l'étude PSOR-005

PSOR-005 est une étude de phase IIb multicentrique randomisée de détermination de posologie contrôlée versus placebo qui évalue OTEZLA® chez les patients pour lesquels un psoriasis en plaques modéré à grave a été diagnostiqué au moins six mois avant le diagnostic, et qui sont également candidats à la photothérapie et/ou à un traitement systémique. 352 patients ont été randomisés (1:1:1:1) dans le groupe placebo administré par voie orale ou dans le groupe OTEZLA® à raison de 10, 20 ou 30 mg deux fois par jour après une période de titration de cinq jours, pendant les 16 premières semaines, suivi d'une phase de maintenance de la 16e à la 24e semaine, au cours de laquelle les patients sous placebo ont été randomisés dans le groupe OTEZLA® à raison de 20mg ou 30 mg deux fois par jour jusqu'à la 24e semaine.

À propos d’OTEZLA®

L’aprémilast est une petite molécule prise par voie orale, inhibiteur de la phosphodiestérase 4 (PDE4), qui agit au niveau intracellulaire pour moduler un réseau de médiateurs proinflammatoires et anti-inflammatoires. OTEZLA® a été approuvé le 16 janvier 2015 par la Commission européenne (CE) dans deux indications thérapeutiques :

  • dans le traitement du psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez les patients adultes en cas d’échec, ou de contre-indication, ou d’intolérance aux autres traitements systémiques dont la ciclosporine, le méthotrexate ou la photothérapie UVA + psoralène (PUVA thérapie),
  • seul ou en association avec un traitement de fond antirhumatismal (DMARD), est indiqué dans le traitement du rhumatisme psoriasique (RP) actif chez les patients adultes ayant présenté une réponse insuffisante ou une intolérance à un traitement de fond antérieur.

IMPORTANTES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA SÉCURITÉ basées sur le résumé des caractéristiques du produit

Contre-indications

OTEZLA® (aprémilast) est contre-indiqué chez les patients ayant manifesté une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients contenus dans la formulation.

OTEZLA® est contre-indiqué durant la grossesse.

Mises en garde et précautions

Les patients présentant des problèmes héréditaires rares comme une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

La dose d’OTEZLA® doit être diminuée à 30 mg 1x/j chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère.

Perte de poids : La perte de poids moyenne observée chez les patients traités par l’aprémilast pendant une durée allant jusqu’à 52 semaines a été de 1,99 kg. Au total, 14,3 % des patients traités par l’aprémilast ont présenté une perte de poids de 5 à 10 %, tandis qu’une perte de poids de plus de 10 % a été rapportée chez 5,7 % des patients. La perte de poids n’a eu de répercussions cliniques significatives chez aucun de ces patients. Au total chez 0,1 % des patients, le traitement par l’aprémilast a été arrêté en raison de l’effet indésirable de perte de poids. Le poids doit être contrôlé à intervalles réguliers chez les patients présentant une insuffisance pondérale lors de l’initiation du traitement. En cas de perte de poids inexpliquée et cliniquement significative, le patient doit être examiné par un praticien et l’arrêt du traitement doit être envisagé.

Grossesse : Toute grossesse doit être exclue avant l’initiation du traitement. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace afin d’éviter toute grossesse durant le traitement.

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les études cliniques de Phase III ont été les troubles d'ordre gastro-intestinal (GI), dont la diarrhée (15,7 %) et les nausées (13,9%). Ces effets indésirables d’ordre GI étaient généralement de sévérité légère à modérée, avec 0,3 % des cas de diarrhée et 0,3 % des cas de nausées décrits comme sévères. Ces effets indésirables sont généralement survenus au cours des 2 premières semaines du traitement et se sont résolus en 4 semaines. Les autres effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : infections des voies respiratoires supérieures (8,4 %), céphalées (7,9 %) et céphalées de tension (7,2 %). Dans l’ensemble, les effets indésirables ont été en majorité considérés comme étant de sévérité légère ou modérée.

Les réactions indésirables les plus fréquents ayant conduit à l’arrêt du traitement au cours des 16 premières semaines de traitement ont été la diarrhée (1,7 %) et les nausées (1,5 %). L’incidence globale des effets indésirables graves a été faible et n’a pas montré d’atteinte de systèmes d’organes spécifiques. Des réactions d’hypersensibilité ont été observées peu fréquemment dans les études cliniques de l’aprémilast.

Pendant la période contrôlée versus placebo des études cliniques de phase III dans le psoriasis, une dépression a été rapportée chez 1,2 % des patients (14/1 184) traités par l’aprémilast versus 0,5 % des patients (2/418) recevant le placebo. Aucun de ces cas de dépression n’a été grave ni n’a entraîné la sortie de l’étude.

Populations particulières

Globalement, il n’a pas été observé dans les études cliniques de différences du profil de tolérance chez les patients âgés de 65 ans et plus et les adultes plus jeunes, âgés de moins de 65 ans.

Le profil de tolérance de l’aprémilast n’a pas été évalué chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique ou de psoriasis avec une insuffisance hépatique.

La sécurité et l’efficacité de l’aprémilast chez les enfants âgés de 0 à 17 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.

À propos du psoriasis

Le psoriasis est une affection dermatologique inflammatoire chronique à médiation immunologique non contagieuse de cause inconnue. L’affection est une maladie chronique récurrente dont la gravité varie de plaques mineures localisées à une atteinte complète du corps. Le psoriasis en plaques est le type de psoriasis le plus courant. Environ 80 % des personnes développant un psoriasis ont un psoriasis en plaques.Il se présente sous forme de plaques rougeâtre surélevées couvertes de squames blanc argenté.3 Ces plaques se forment fréquemment sur les coudes, les genoux, le bas du dos et le cuir chevelu. 2 Le psoriasis survient autant chez les hommes que chez les femmes et il affecte de nombreux aspects du bien-être émotionnel et social des patients, ainsi que leurs activités quotidiennes et leur capacité à étudier ou à travailler.4,5 . En mai 2014, la 67e Assemblée mondiale de la Santé a adopté une résolution relative au psoriasis, encourageant les pays membres à s’engager davantage en termes d’efforts de sensibilisation du grand public à cette maladie et à lutter contre la stigmatisation parmi les personnes atteintes de cette affection.

À propos de Celgene

Celgene Corporation, basée à Summit, dans l’État du New Jersey, est une société pharmaceutique internationale intégrée qui se consacre principalement à la découverte, au développement et à la commercialisation de médicaments innovants dans le traitement du cancer et des maladies inflammatoires notamment par la régulation des gènes et des protéines. Celgene France est une filiale à part entière de Celgene Corporation.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs qui relatent généralement des faits non historiques. Les énoncés prospectifs se caractérisent par l’emploi de termes tels « s’attend à », « anticipe », « croit », « cherche à », « estime », « prévoit », « perspectives » et d’expressions similaires au présent, au futur et au conditionnel. Les énoncés prospectifs s’appuient sur les projets, estimations, suppositions et projections actuels de la direction et ne sont valables qu’à la date de leur formulation. Nous n’assumons aucune obligation de mise à jour d’un quelconque énoncé prospectif, que ce soit à la lumière de nouvelles informations ou d’événements futurs, sauf dans la mesure où la loi l’exige. Les énoncés prospectifs comportent des incertitudes et des risques inhérents, dont la plupart sont difficilement prévisibles et qui sont généralement en dehors de notre contrôle. Les résultats réels peuvent différer sensiblement de ceux qui sont sous-entendus dans les énoncés prospectifs en raison de l’impact d’un certain nombre de facteurs. Bon nombre de ces facteurs sont évoqués plus en détails dans notre rapport annuel sur le formulaire 10-K et dans d’autres rapports déposés auprès de la Securities and Exchange Commission.

1 PASI : Psoriasis Area and Severity Index
2 Résumé des caractéristiques produit pour l’aprémilast, janvier 2015
3 Villasenor-Park J. et al. Psoriasis : Un traitement en pleine évolution pour une maladie complexe. Cleveland Journal of Medicine. Volume 79 (6) 2012
4 Fédération internationale des associations de patients atteints de psoriasis. Le psoriasis est une maladie graveexigeant une attention mondiale. 2012.
5 Armstrong, A.W., et al. Dégradation de la qualité de vie et de la productivité au travail chez les patients atteints de psoriasis : conclusions des résultats de l’étude de la National Psoriasis Foundation 2003-2011. PLoS One. 7.12 (2012): e52935. doi: 10.1371/journal.pone.0052935.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.