Quelques minutes après l'ouverture, 'indice Dow Jones perdait 137,82 points, soit 0,77%, à 17.695,17. Le Standard & Poor's 500, plus large, reculait de 0,79% à 2.041,85 et le Nasdaq Composite cédait 0,56%% à 4.700,16 points.

Sur le marché pétrolier, les contrats futures sont à un plus bas depuis mai 2009 à 54,85 dollars pour le Brent de mer du Nord et à 51,36 dollars pour le brut léger américain, en raison du déséquilibre croissant entre l'offre et la demande.

L'Opep refuse de réduire sa production et la production russe a atteint en 2014 son plus haut niveau depuis la fin de l'Union soviétique.

Le gouvernement américain de son côté a ouvert la voie à l'exportation de pétrole brut léger sur un marché mondial déjà saturé.

Le Brent de mer du Nord est en repli de 3,47% à 54,44 dolars et le brut léger américain abandonne 3,07% à 51,07 dollars.

Le dollar, en hausse de 0,52% face à un panier de devises internationales de référence, est au plus haut depuis décembre 2005. Le billet vert profite des anticipations d'un relèvement des taux de la Réserve fédérale.

Comparé à l'euro, le dollar avance de 0,70%. La monnaie européenne, tombée lundi à un creux de près de neuf ans face au dollar, est plombée par la perspective d'un programme d'assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne (BCE) et par une possible période d'instabilité politique en Grèce..

Avec la chute des cours du pétrole et l'envolée du dollar, monnaie d'échange de nombre de matières premières, l'indice regroupant les valeurs pétrolières a perdu presque 20% en six mois.

Vers 14h40 GMT, tous les indices sont dans le rouge et l'énergie recule encore de 2,38%, signant la plus forte baisse des indices sectoriels du S&P-500.

Aux valeurs, BHP Billiton perdait 3,44%, Exxon Mobil Corp 1,5% et Chevron Corp 2,18%.

Hors énergie, Ford recule de 2,60%. Citigroup a abaissé sa recommandation sur le titre, passant d'"achat" à "neutre". Ford et General Motors et l'ensemble des constructeurs publient leurs chiffres de ventes de décembre.

Le laboratoire Cempra s'envole de 11% en réaction aux résultats positifs d'études cliniques de phase III pour son nouvel antibiotique solithromycine.

Coca-Cola gagne 1,44%. Morgan Stanley a relevé son conseil sur le géant des boissons gazeuses, à "surpondérer".

(Claude Chendjou pour le service français, édité par Juliette Rouillon)

Valeurs citées dans l'article : The Coca-Cola Co, Ford Motor Company, Cempra Inc