CGG bondit de 8,7% à 1,41 euro, soutenu par la publication d'un chiffre d'affaires provisoire du quatrième trimestre en progression. Les ventes du groupe parapétrolier devrait afficher une hausse de 16% à 432 millions de dollars. D'un trimestre à l'autre, la progression est plus impressionnante : +54%. Pour l'ancienne Compagnie générale de géophysique, cette performance réalisée dans son nouveau périmètre témoigne du bien fondé de sa récente stratégie axée sur ses activités principales : la géoscience, les ventes multi-clients et les équipements au travers de sa filiale Sercel.

En novembre dernier, le groupe, qui avait échappé en 2017 à la faillite au prix d'une restructuration massive, avait annoncé la cession de son activité historique, l'acquisition de données sismiques. CGG va se séparer de sa flotte de navires et supprimer plus de 700 emplois, dont 200 à Massy (Essonne). Aussi, la société présentera et classera ce segment déclinant "comme activités abandonnées et comme détenues en vue de la vente".

Ce mécanisme comptable permet également à CGG de prévoir, toujours pour le quatrième trimestre, une liquidité en hausse à près de 435 millions de dollars à fin décembre 2018, comparé à 412 millions à fin septembre 2018.

Enfin, le groupe a prévenu que sa dette nette était prévue en baisse à près de 736 millions de dollars à fin décembre 2018, comparé à 769 millions à fin septembre 2018.

"Notre solide performance géoscientifique, nos fortes ventes multi-clients et le niveau élevé des livraisons d'équipements terrestres par Sercel ce trimestre confirment la reconnaissance par nos clients du leadership technologique de CGG et notre nouvelle stratégie axée sur les activités principales du groupe", a commenté Sophie Zurquiyah, la directrice générale de CGG.